Bourgogne Franche-Comté : le choix de la capitale est “l’arbre qui cache la forêt”

Pour Christophe Grudler, chef de file du Modem Bourgogne-Franche-Comté : « il y a un enjeu bien plus important que le simple choix d’une capitale. C’est celui de la pérennisation de leurs espaces de vie. »

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Dans un communiqué, il appelle à l'équilibre des territoires avant tout. Pour son équipe, "il faut fuir toute idée d'une Région "jacobine", où toutes les décisions seraient centralisées dans une "capitale", qu'elle s'appelle Dijon ou Besançon. Il faut inventer un modèle de gouvernance avec une décentralisation à l'échelle des bassins de vie qui composent la Bourgogne-Franche-Comté."

Il appelle également à la poursuite "des coopérations riches avec d'autres régions ou voisins". "En clair, l'arrondissement de Sens dans l'Yonne doit pouvoir continuer à se tourner vers la région parisienne, la Nièvre occidentale vers la Loire et la région Centre, le sud de la Saône et Loire vers Lyon, l'aire urbaine Belfort-Montbéliard vers l'Alsace et le Jura Suisse, etc", explique t-il.
L'autonomie de ces territoires par des moyens dédiés est ce qui permettra selon lui, à chaque habitant d'en tirer profit, et pour la capitale régionale, d'avoir la reconnaissance attendue.
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