Bourgogne Franche-Comté : le nombre d’emplois ne progresse plus fin 2023

En Bourgogne-Franche-Comté, les emplois salariés sont relativement stables depuis 2022. Le récent rapport de l’Insee Bourgogne-Franche-Comté sur le troisième trimestre 2023, semble montrer que malgré un maintien des effectifs dans le secteur public, le secteur privé tend à en perdre.

© jarmoluk/Pixabay

Alors que le nombre d’emplois occupés en Bourgogne-Franche-Comté à la fin du troisième trimestre de 2023 est de 994.700, ce dernier ne progresse plus. Malgré tout, il se maintient à un niveau record pour le quatrième trimestre consécutif, selon l’Insee. 

Tandis que le secteur privé, qui représente trois quarts des salariés, connaît une baisse de son taux d’emplois de 0,2%, perdant ainsi 700 postes, le secteur public enregistre une progression de 0,5% soit, 1.200 agents supplémentaires.

Le Territoire de Belfort et la Haute-Saône sont les principaux départements de la région touchés par cette baisse. Le Jura, le Doubs et la Côte d’Or semblent relativement stables, affirme l’Insee.  

Ralentissement de l’emploi dans les services marchands

Le secteur marchand n’enregistre plus de nouveaux emplois dans la région. L’institut l’explique par une baisse du service aux entreprises (-0,4%) ainsi que du service aux ménages (-1,0%). 

“L’augmentation de l’emploi dans l’hébergement-restauration, quant à elle, se tasse (+0,2%), conséquence de la moindre fréquentation hôtelière”, annonce l’Insee dans son dernier rapport. 

Seuls les nombres d’employés dans les secteurs du commerce et des transports repartent à la hausse avec respectivement +0,5% et +0,3%. 

Selon l’Institut de sondage, le secteur industriel semble s’être stabilisé au troisième trimestre 2023. L’industrie de l’agro-alimentaire, pourtant présente dans la région, a diminué de 0,3% ce trimestre. 

© Insee

D’autres secteurs fortement impactés

Les chiffres sont à la baisse pour l’emploi intérimaire. L’Insee enregistre une diminution de 3,7%. En l’espace d’un an, c’est 2.400 emplois, soit 6,6% de son effectif, que perd le secteur. 

L’emploi dans la construction connaît également une diminution, et ce pour le troisième trimestre consécutif. Cette décroissance s’expliquerait, selon le rapport, par une hausse importante des taux d’intérêts qui pénalisent les projets, décourageant les activités immobilières (-1,2%). 

Pourtant premier secteur employeur de la région, les services non marchands ont peu évolué sur les deux derniers trimestres. À l'exception du secteur immobilier cité précédemment, les effectifs des services marchands augmentent.   

Enfin, le secteur de la construction a perdu 400 emplois ce trimestre. Seule la Côte d’Or échappe à cette diminution, grâce à “son dynamisme”, explique l’Institut.  

Info +

Quitter la version mobile