Budget 2024 : 45 millions d’euros de nouveaux investissements programmés à Besançon

Anthony Poulin, adjoint à la maire en charge de l’Économie, a présenté aux côtés d’Anne Vignot, la maire de Besançon, les orientations budgétaires 2024 qui seront soumis aux votes des élus lors du Conseil municipal du jeudi 29 février 2024.

Anne Vignot maire de Besançon , Anthony Poulin adjoint à la maire en charge des Finances © Schick Vincent

"Les orientations budgétaires sont toujours travaillées avec ce qui a été fait durant les années précédentes. Cela montre les choix politiques qui s’opèrent et comment ces choix répondent à l’actualité", explique Anne Vignot, la maire de Besançon.

Pour Anthony Poulin, , adjoint à la maire en charge de l’Économie, le budget 2024 est "robuste et solidaire" : " Il permet d’être un accélérateur des solidarités et des transitions écologiques. Nous avons vécu plein de crises et nous avons toujours su mettre notre budget au service des politiques publiques en gardant une santé budgétaire solide", tient-il à préciser.

Les grands projets entrepris et/ou poursuivis en 2024

Colère de la Ville sur la baisse des efforts de l’Etat

L’adjoint en charge de l’Économie souhaite que "l’Etat maintienne des efforts notamment sur le fonds vert": "Nous sommes inquiets de voir que c’est la voie de l’austérité qui semble être prise. L’Etat a fait des choix notamment en supprimant la taxe d’habitation et l’ISF. Ce sont plus de 24 milliards d’euros qui ne rentrent plus dans les caisses. Si on voyait les choses de manière plus globale, peut-être que certaines baissent ne seraient pas nécessaires au niveau de l’Etat et qu’il pourrait continuer à nous accompagner sur le déploiement des politiques sociale et écologique".

L’élu poursuit : "La suppression de la taxe d’habitation représente 17 milliards d’euros. Elle est compensée par une partie de la TVA. Il faut noter que sur ces 17 milliards d’euros, 8 milliards d’euros ne concernent que les 20 % des ménages les plus riche.

Du côté du fonds vert, l’Etat a annoncé une baisse de l’ordre de 400 millions d’euros. "Il faut reconnaître que ce que nous faisions allait dans la trajectoire des fonds verts et nous avions d’ailleurs été salué pour cela. En réalité, cette baisse, est un vrai coup de frein dans les projets envisagés", précise la maire.

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