Bus sous escorte policière: une solution à long terme ?

Après de nombreuses agressions dans les transports publics de la ville, visant notamment les chauffeurs de bus, une escorte policière a été mise en place suite à une énième attaque le samedi 2 avril à Planoise. Cette dernière a entraîné un mouvement de grève de l’ensemble du personnel Ginko le jour même, laissant de nombreux voyageurs sur le carreau, mais révélant aussi le ras le bol général des conducteurs.

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Les bus du réseau Ginko, bien que globalement équipés de manière efficace (vidéosurveillance, appels d'urgences, contrôleurs…) sont apparemment vulnérables au vu des nombreux événements survenus ces derniers jours. Les systèmes mis en place vont pour le moment d’échecs en échecs, puisque le sentiment d'insécurité perdure, renforcé par le fait que peu d’individus ont été appréhendés. La dernière solution proposée est celle de l’escorte policière des véhicules, comme à Tremblay-en-France il y a un an quasiment jour pour jour.

Les bus de nuit étaient accompagnés d’une voiture de police ce dimanche, et ce lundi certains bus devraient eux aussi être assistés. La présence policière garantit un effet dissuasif et permet aux forces de l’ordre de pouvoir intervenir rapidement en cas de problèmes.

Cependant, ce dispositif n’est pas applicable à long terme, la police n’ayant pas les moyens humains et financiers de patrouiller constamment. La plupart des usagers se demandent alors quelles réponses apportera la société Ginko ainsi que les élus locaux afin d’assurer la sûreté des transports en commun de Besançon à l‘avenir.


Toufik de Planoise

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