CHU de Besançon : Evelyne Goyet, 77 ans, fête ses 10 ans de vie supplémentaires grâce à un coeur artificiel 

Après avoir hésité pendant près d’un an, Evelyne Goyet, une patiente du CHU en insuffisance cardiaque a finalement accepté l’implantation d’un cœur artificiel Heartmate 2. C’était en 2013. Dix ans plus tard, à 77 ans, elle est en pleine forme, heureuse d’être la grand-mère de ses trois petits enfants qu’elle a pu voir naître…

Evelyne Goyet (à droite) et l'équipe médicale du CHU de Besançon. © CHU de Besançon

Les équipes impliquées dans l’activité d’implantation d’assistance cardiaque ont organisé un temps convivial avec Evelyne Goyet vendredi 1er mars 2024 pour fêter les 10 ans de vie gagnée grâce à l’assistance cardiaque. 

Un cœur artificiel Heartmate 2

Le Heartmate, appareil d'assistance ventriculaire gauche, améliore le débit cardiaque des patients en insuffisance cardiaque. ”Il s’agit d’une « pompe » alimentée par une source électrique, implantée à l’intérieur du thorax entre le ventricule gauche et l’aorte. Elle est reliée, à l’extérieur du corps, à un boîtier de contrôle et à deux batteries”, nous explique le CHU de Besançon. ”Ce dispositif médical permet au sang de circuler normalement dans l'organisme et d’assurer ainsi l’oxygénation des organes.”

Pour le patient, il impose des contraintes non négligeables : le port en permanence de la batterie et du contrôleur soit 3kg de matériel, le changement du pansement tous les deux jours, la prise d’anticoagulants, des prises de sang régulières, des nuits branchées sur le secteur... ”mais il permet avant tout de retrouver une vie quasi-normale”, souligne le CHU de Besançon.

En France, les hôpitaux autorisés à implanter des HeartMate sont exclusivement ceux où sont effectuées des greffes de cœur, à l’exception du CHU de Besançon qui ne greffe pas, mais bénéficie pourtant de cette habilitation. ”Une exception justifiée notamment par une collaboration exemplaire entre les équipes impliquées dans l’activité d’implantation d’assistance cardiaque - cardiologie, chirurgie cardiaque et réanimation chirurgicale ; la qualité des prises en charge proposées et un parcours de soin du patient insuffisant cardiaque extrêmement efficace à l’échelle régionale”, conclut le CHU de Besançon.

Quitter la version mobile