Cité des Arts de Besançon: 1,6 million de surcoût lié à des choix énergétiques

Malgré des demandes d’amélioration, les élus affirment avec certitude qu’on sera loin du dépassement budgétaire de 12 millions d’euros évoqués par certains.

©

Après la polémique, les mises au point. C’est ce qu’ont fait, fermement, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région et Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et président de l’agglomération, à l’issue d’un comité de pilotage du projet de Cité des Arts qui s’est tenu ce mercredi à Besançon en présence de Kengo Kuma.

« Nous saluons l’architecte pour le travail et les ajustements réalisés en trois mois, tout en respectant l’enveloppe financière », a déclaré Marie-Guite Dufay alors que des chiffres alarmistes ont circulé ces dernières semaines faisant état d’un dépassement d’une douzaine de millions d’euros (38 au lieu de 26).

Il y aura tout de même un surcoût lié à l’intégration plus poussée d’éléments liés au développement durable comme des panneaux photovoltaïques. Un dépassement qualifié de raisonnable et qui pourrait encore être atténué, qui s’élève à 1,6 millions d’euros, le chiffrage passant donc de 27,2 millions (réactualisés)  à 28,8 millions d’euros.

Quelque peu agacé par la récente polémique sur une éventuelle dérive financière, Jean-Louis Fousseret a tenu à louer les mérites de Kengo Kuma, architecte de renommée mondiale, comme étant un architecte « compétent » et a promis que « chaque euro dépensé sera bien dépensé ». « Nous ne sommes pas des élus irresponsables », a-t-il complété en saluant « ce projet de bâtiment qui sera emblématique pour la Franche-Comté et la France entière ».

Kengo Kuma a fait comprendre aux élus, via une interprète, qu’il avait « bien reçu le message de respecter l’enveloppe budgétaire au plus près, tout comme le fait d’intégrer les contraintes du développement durable ». Grâce à la conception de la Cité des Arts, il a promis qu’il fera « connaître au monde entier la richesse de la nature à Besançon ».

La Cité des Arts regroupera sur le site de l’ancien port fluvial le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) et le conservatoire régional de musique.

Quitter la version mobile