Classement des hôpitaux et cliniques 2015 : le CHRU de Besançon est 21e

Le magazine le Point a sorti ce jeudi 20 août son palmarès des 50 meilleurs hôpitaux. Les CHU de Lille (1er), Toulouse (2e) et Bordeaux  sont sur le podium. Strasbourg est 4e. le CHRU de Besançon passe de la 27e à 21e position alors que le l’hôpital Nord Franche-Comté perd 10 places et se retrouve 47e. le CHU de Dijon est 15e

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Les CHU de Lille (1er) et Toulouse (2e) arrivent à nouveau en tête. Suivent le CHU de Bordeaux (3e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (5e qui remonte), les CHU de Montpellier (6e), de Tours (7e), de Nantes (8e) Rennes (9e) et de Nancy (10e en hausse).

17e en 2013 et 27e en 2014. Le CHRU de Besançon passe en 2015 en 21e position.

"1.400 établissements prenant en charge 64 spécialités différentes ont été passés au crible. La surprise de ce classement réside dans l'absence dans le top 50 des meilleurs hôpitaux publics d'établissements parisiens. Une première depuis 18 ans que ce palmarès existe".

Nouveauté 2015 : le Point  introduit cette année la prise en charge de la boulimie et de l'anorexie. Le CHU de Nantes se trouve en tête des 30 meilleurs établissements publics prenant en charge ces troubles du comportement alimentaires. Suivi de l'hôpital Sainte-Anne et du CHU de Saint-Etienne (Loire). Musicothérapie, sophrologie, activités physiques, massages, voire balnéothérapie, peuvent entre autres accompagner le suivi psychiatrique des patients 

Classement indépendant

Pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements spécifiques (cancers, maladies infantiles...). Les classements thématiques couvrent comme l'an dernier un large éventail de soins

Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) remporte encore la palme suivi de l'hôpital privé Jean-Mermoz de Lyon dans ce classement où n'apparaît aucun établissement de Paris intramuros. À Besançon, la clinique Saint-Vincent est en 18e position (20e en 2014)

 Dans un article d'accompagnement, François Malye et Jérôme Vincent, à l'origine du palmarès et co-auteurs du dossier, avec Catherine Lagrange, relèvent la longue "attente pour accéder à des consultations pouvant atteindre plusieurs mois", alors que "trop de patients meurent dans leur coin", selon le Dr Sophie Criquillion (Sainte-Anne, Paris).

Par ailleurs, l'hebdomadaire se penche sur la "sismothérapie" ou "l'incroyable revanche des électrochocs" pour traiter des troubles sévères résistant aux traitements habituels.

 (Avec AFP)

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