Concurrence dans le ferroviaire : “C’est toute la logique du service public qui est brisée” selon le FN Bourgogne Franche-Comté

Lors de la dernière séance plénière du 31 mars 2017, le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté a évoqué l’ouverture à la concurrence. Elle est prévue pour 2023 dans toute la France, mais l’exécutif souhaiterait prendre les devants et pouvoir faire des expérimentations dès 2021. Pour « Les patriotes – Front national » à la région, « cette mesure va inévitablement priver la SNCF de parts de marché sur ses lignes les plus rentables »

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"Les patriotes – Front national" regrettent que le directeur de SNCF, Éric Cinotti, se soit retrouvé devant les élus régionaux avec pour "tâche" de "nous vendre l'action de la SNCF, ses réussites comme ses ambitions, puisque l'entreprise cherche légitimement à se placer en pole position avant l'ouverture du marché du trafic ferroviaire à la concurrence". 

"L’Union européenne poursuit son travail de destruction de nos services publics"

Selon le FN, "Alors que notre Région souffre déjà des effets de la mise en concurrence absurde de notre industrie, bercée par les promesses des politiciens de tous bords, l’Union européenne poursuit son travail de destruction de nos services publics." Et d'ajouter : " la Commission Européenne souhaite achever de libéraliser le secteur du rail dans notre pays, en ouvrant à la concurrence le transport commercial des passagers." 

"C’est toute la logique du service public qui est ici brisée"

"Cette mesure va inévitablement priver la SNCF de parts de marché sur ses lignes les plus rentables, affaiblir une santé financière déjà fragile et donc mettre en péril ses autres activités. C’est toute la logique du service public qui est ici brisée. Les lignes les moins rentables continueront de fermer, accélérant un peu plus la désertification rurale !", déplore le FN.

(Communiqué) 

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