Conseil régional: la vraie rentrée de Marie-Guite Dufay

C’est le baptême du feu ce vendredi pour Marie-Guite Dufay (PS). Elle va présider sa première assemblée plénière depuis son élection à la tête du conseil régional en remplacement de Raymond Forni.

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Comme son prédécesseur, la nouvelle présidente profite de l’occasion pour évoquer le contexte politique du moment. Marie-Guite Dufay a pris acte du « beau confortement des positions de la gauche » lors des dernières élections, mais elle estime que « l’heure n’est pas venue de pavoiser ».

Elle s’est particulièrement montrée agacée par l’évocation par le Premier ministre d’une éventuelle réforme du mode de scrutin des élections régionales. « Revenir à un autre système serait un processus plus qu’indélicat, alors que les Régions ont aujourd’hui les moyens d’être gouvernées ».

Quel avenir pour la base aérienne de Luxeuil ?

Autres préoccupations, plus régionales celles-là, l’avenir des Smoby pour lesquels des « plans de formation innovants » doivent être mis en place par la Région. C’est aussi le poids de l’intérim dans la région et l’augmentation de contrats précaires. « En Franche-Comté, seulement 20% des embauches se font sous forme de contrat à durée indéterminée », a-t-elle souligné.  Marie-Guite Dufay a également évoqué l’avenir devenu incertain de la base aérienne de Luxeuil et de ses 1800 emplois directs et indirects.

Plusieurs dossiers vont être évoqués aujourd’hui (formation, éducation, immobilier d’entreprises, compétitivité, AFPA, biodiversité, qualité de l’air…) avec un rajout à l’ordre du jour de dernière minute voulu par la président qui souhaite absolument faire le point sur les routes « pour y voir clair ».  91 millions d’euros sont engagés dans ce domaine « sans que l’on connaisse en contrepartie l’engagement de l’Etat », alors que tous les projets nécessiteraient 300 millions d’euros des participations de l’Etat. Marie-Guite Dufay souhaite absolument « que l’on sache de quoi on parle ».

 Un programme culturel autour du TGV

La prochaine commission permanente, dont les dossiers seront désormais procurés à la presse, abordera, outre le développement économique et la démographie médicale, un volet plus original qui concerne le TGV Rhin-Rhône. « Il faut populariser ce grand chantier », a souhaité la présidente en annonçant notamment sa valorisation par le cinéma (tournage de huit court-métrages sur les hommes et les femmes qui y travaillent) et par la musique (huit représentations de fanfares et d’harmonies tout au long de la ligne).

 

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