«Dans une période compliquée pour tout le monde, c’est un budget volontariste qui permet d’injecter de l’argent dans l’économie dès janvier», a précisé Marie-Guite Dufay avec un enthousiasme non dissimulé. Formation, accompagnement économique et maintien d’un taux d’investissement important sont les trois piliers de ce budget qui doit notamment répondre au marasme de l’industrie automobile.
«La réponse d’une collectivité comme la nôtre, elle est dans le levier formation », a-t-elle martelé. D’ailleurs les budgets de la formation et du développement économique sont en sensible progression. « Nous injectons 10 millions de plus dans l’accompagnement des entreprises et 5 millions supplémentaires dans les lycées ce qui créé des emplois dans le bâtiment», a complété la présidente en pointant deux autres « sujets d’avenir », le TGV et l’efficacité énergétique qui peut favorablement impacter le pouvoir d’achat.
Pour boucler ce budget qui se veut économiquement incitatif, la présidente a également pointé quelques «compressions», notamment au niveau de la communication qui perd 10%, ce qui va vraisemblablement enchanter l’opposition UMP. Le budget du personnel est également affecté avec un recours moindre à des emplois temporaires en été. Mais ni Bancs Publics, ni le FRAC dont la construction à Besançon va contribuer à la relance économique, ne sont concernés.