Cop 26 : les 130 élus régionaux écologistes appellent leurs présidents à l’action en local

A l’issue de la COP26 qui s’est tenue à Glasgow la semaine dernière, un texte jugé « décevant » a été signé le 13 novembre. Les élus régionaux écologistes appellent les présidentes et présidents de région à l’action.

© COP26

Pour les élus régionaux écologistes, "la COP26 de Glasgow s’est achevée samedi 13 novembre par une déclaration insuffisante, qui met clairement en péril l’avenir de l’humanité" jugent-ils dans un communiqué du 16 novembre. "Sans même aborder la mise en œuvre, les simples promesses ne sont pas à la hauteur : en prenant en compte les nouveaux engagements pris ces 15 derniers jours, le réchauffement se limiterait désormais dans le meilleur des cas à 2,2 ou 2,4 degrés, contre 2,7°C au début du sommet. C’est encore bien trop loin de l’objectif de 1,5°C, et cela aura des conséquences désastreuses partout dans le monde."

Une lettre ouverte à tous les présidents de région

Les 130 élues et élus écologistes des conseils régionaux appellent leurs présidentes et présidents de régions à "faire preuve d’audace et à prendre le leadership dans la transition écologique de nos régions." Et d’ajouter : "Nous n’avons plus le temps d’attendre : par-delà les divergences partisanes, l'intérêt général doit primer, et il nous oblige à l’action."

Dans une lettre ouverte aux présidentes et présidents des régions de France continentale, les élus écologistes proposent "10 mesures pour sauver l’accord de Paris" en partant de l’action locale.

Transports en commun, rénovation énergétique, agriculture locale et bio, transition écologique de l'industrie, conversions professionnelles, lutte contre l’artificialisation des sols, soutien aux territoires ruraux, démocratie et justice sociale… Pour les élus écologistes, "les conseils régionaux disposent de compétences et de ressources pour réussir la transition écologique là où le gouvernement tergiverse."

L’examen des budgets régionaux pour 2022 en décembre et janvier sera pour les Verts une première occasion de voir si les présidentes et présidents de région "choisissent d’adopter la même posture que le gouvernement français, ou plutôt s’ils prennent leurs responsabilités vis-à-vis des générations futures. »

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