La progression du coronavirus se poursuit. Le pays compte désormais 1.100 morts, soit 240 décès supplémentaires en un jour selon les chiffres annoncés mardi soir par le directeur général de la santé publique Jérôme Salomon. Seule bonne nouvelle : 3.281 personnes sont sorties guéries de l'hôpital.
- 22.300 cas confirmés au total. 10 176 personnes hospitalisées, dont 2.516 patients en réanimation.
- 1100 décès en milieu hospitalier (240 cas supplémentaires en 24 heures)
- 85% des décès sont des personnes âgées de plus de 75 ans.
Le point de l'ARS Bourgogne Franche-Comté du 24 mars 2020
- 86 décès (62 lundi 23 mars mars 2020)
- 480 patients hospitalisés (410) , dont 120 en réanimation (115)
De son côté, le conseil scientifique réuni par l'exécutif a rendu son avis concernant le confinement et le juge "indispensable"de le prolonger au-delà des deux semaines initialement prévues par le gouvernement. "Le confinement durera vraisemblablement au moins six semaines à compter de sa mise en place" le 17 mars, peut-on lire dans le document. Le conseil ajoute qu'il considère "nécessaire un renforcement du confinement", sans pour autant se prononcer sur les modalités exactes.
"Le confinement est actuellement la seule stratégie réellement opérationnelle, l'alternative d'une politique de dépistage à grande échelle et d'isolement des personnes détectées n'étant pas, pour l'instant, réalisable à l'échelle nationale. Le confinement doit être strictement mis en œuvre et bénéficier d'une large adhésion de la population, comme ceci semble être le cas" estiment les membres du conseil. Concernant sa durée, ils soulignent également que "trois semaines [...] sont nécessaires pour obtenir une première estimation de son impact".
Point d'alerte
Les membres émettent également un "point d'alerte" sur "la pénurie réelle ou ressentie de divers types de matériels, à commencer par les matériels de protection sanitaire indispensables". Ils recommandent aux "pouvoirs publics de faire preuve d'une entière transparence et de plus de clarté afin de répondre aux questions que se posent les hôpitaux et les soignants quant aux stocks existants et à la manière dont les services seront approvisionnés".