Les spécialistes en imagerie médicale scrutent les dossiers sur près de 2.500 scanners réalisés entre le 15 octobre 2019 et le 30 avril 2020 avec pour but de détecter des traces de Covid-19 antérieures à la vague épidémique du mois de mars. D'autres scanners datant du 1er au 14 octobre devraient également être analysés en recherchant des "anomalies pulmonaires typiques provoquées par le Covid-19" a expliqué le Dr Michel Schmitt.
14 cas avant le mois de janvier auraient été décelés dont un datant du 16 novembre. L'idée est de croiser désormais ces scanners avec des analyses épidémiologiques. Antoine Khalil, président de la Société d’imagerie thoracique estime qu'il sera toutefois "difficile d’avoir la preuve absolue de l’infection à cette période-là, sauf si des échantillons nasaux ou sanguins ont été conservés. Un test sérologique pourrait confirmer la présence d’anticorps, mais pas dater leur présence.”
Des traces du #COVID19 ont été détectées sur un scanner des poumons effectué dans un hôpital de Colmar le 16 novembre
Des images évoquent 12 autres cas en décembre, puis 16 en janvier, avant une accélération notable jusqu'au pic de l'épidémie > https://t.co/ICHtDhH35M pic.twitter.com/ncchYfwgb4— Le Parisien (@le_Parisien) May 17, 2020