Couple retrouvé mort dans le Jura : enquête pour homicide volontaire

Une enquête en flagrance pour homicide volontaire et destruction par moyens dangereux a été ouverte après la découverte dans le Jura des cadavres d'un homme et d'une femme, a annoncé vendredi dans un communiqué le parquet de Lons-le-Saunier.

© Alexane Alfaro

Le quotidien régional Le Progrès a évoqué un "féminicide", ce que le parquet n'a toutefois pas confirmé.

Les secours, appelés dans la nuit de mercredi à jeudi pour un incendie dans une maison de Vaux-lès-Saint-Claude, un village à une cinquantaine de km de Lons-le-Saunier, avaient découvert sur place les deux corps ainsi que les deux enfants du couple vivants. Ces derniers ont été "pris en charge médicalement et héliportés au CHU de Besançon", avaient indiqué les pompiers.

Des traces de "mort violente"

En bonne santé, les enfants se trouvaient à l'intérieur d'un véhicule stationné devant le domicile du couple, les feux de détresse allumés selon Le Progrès, ce que n'a pas confirmé le parquet. "Les deux corps des adultes présentaient des traces de mort violente", selon le communiqué du parquet. 

Selon les autopsies, "la femme, âgée de 26 ans, (a) succombé à une hémorragie massive faisant suite à des coups portés à l'aide d'une arme blanche. Sur les lieux, un couteau porteur de traces de sang et d'éléments pileux confirmaient l'hypothèse d'un homicide à l'arme blanche", selon la même source.

L'homme retrouvé mort, déjà condamné en 1996 et 2009

L'homme a "quant à lui succombé à un tir unique réalisé à l'aide d'un fusil de chasse au niveau de l'encéphale", a indiqué le parquet, précisant que, "là encore, les constatations médico légales concord(ent) avec les constatations faites sur place, un fusil étant retrouvé à proximité immédiate du corps de l'homme".

Âgé de 57 ans, ce dernier avait "été condamné en 1996 pour des faits de meurtre", puis remis en liberté en 2003, avant d'être à nouveau condamné en 2009 "pour un délit relatif aux moeurs. Il avait également fait l'objet de poursuites en 2019 et 2022 pour le non respect des obligations liées à son inscription au fichier judiciaire des auteurs d'infractions sexuelles", selon la même source.

L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de gendarmerie de Saint-Claude.

(AFP)

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