Le sympathisant d'extrême droite, âgé d'une vingtaine d'années, a été placé sous contrôle judiciaire et répondra en septembre devant le tribunal correctionnel de "menaces de mort" et tirs avec une arme, a précisé le substitut du procureur de Lons-le-Saunier, Guillaume Michel.
Il est accusé d'avoir tiré trois coups de feu avec un fusil, à l'issue d'une altercation avec des militants d'extrême gauche venus de Besançon coller des affiches antifascistes à Poligny, dans la nuit de vendredi à samedi. Il sera confronté au tribunal à un militant d'extrême gauche, poursuivi pour sa part pour des "violences volontaires avec arme", car il est soupçonné d'avoir "gazé la partie adverse avec une bombe lacrymogène", a précisé M. Michel.
"Il n'y a pas eu de blessé, mais ce sont des gens qui sont venus se chercher" et "les responsabilités sont partagées", a commenté le magistrat.
Selon les éléments de l'enquête, l'altercation a opposé au moins trois militants d'extrême droite et trois militants d'extrême gauche qui collaient des tracts à Poligny. Trois coups de feu ont été tirés, mais l'arme d'épaule utilisée n'a pas été retrouvée.
(source : AFP)