Couvre-feu avancé : le coup de gueule de Cédric Perrin

Le Sénateur du Territoire de Belfort s’insurge ce 1er janvier 2021 suite à la décision du gouvernement. Il a accuse le manque de concertation des élus.

Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort. © DR

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a pris la parole au JT de 13h00 de TF1 ce 1er janvier 2021. Il a annoncé la liste définitive des départements qui voient leur couvre-feu passer de 20 heures à 18 heures.

Voici le communiqué de Cédric Perrin : 

"Une fois de plus, on s'est bien moqué des élus locaux ! 

A grand renfort de communication le ministre de la santé expliquait mardi aux Français qui osent encore le croire que les élus locaux allaient être concertés sur les mesures les mieux à même de correspondre à leur territoire. De fait, une réunion était organisée par les préfets dans chaque département de France jeudi soir afin soi-disant de recueillir les avis des élus. 

Dans le Territoire de Belfort, à l'issue de la réunion de mercredi à 17 h, l'ensemble des élus concernés (parlementaires, présidents d'intercommunalités et président de l'association des maires) se positionnaient contre un couvre-feu à 18 h, arguant de son inutilité et surtout de l’incapacité de l’État à le faire respecter. Les corps intermédiaires consultés dans la foulée (CCI, CMA, Syndicats ...) se prononçaient eux aussi contre un couvre-feu à 18 h ! 

Pourtant, le gouvernement ce vendredi à pris une fois de plus le contrepied de tous ceux à qui, naïfs, croyaient encore en la parole publique en décidant unilatéralement de mettre en place un couvre-feu à 18 h dans le Territoire de Belfort. 

Le gouvernement essaie de faire croire une fois de plus à un partage de responsabilité avec les élus là où il décide seul comme toujours sans jamais tenir compte de l’avis des corps intermédiaires et des représentants du peuple. 

Le gouvernement, incapable de mettre en place un processus de vaccination efficace, seul capable d’enrayer cette épidémie, continue sa gestion à la petite semaine et cette fois bafoue un peu plus encore la démocratie et le rôle des élus et des corps intermédiaires. Ceux qui dénonçaient une mascarade et une concertation qui n’en était pas une avaient donc raison ! 

Ces méthodes sont inadmissibles et la position de l’État doit être dénoncée.  J’ai pourtant essayé d’y croire, ... la déception n’en est que plus grande, c’était juste une parodie de démocratie". 

Communiqué de Cédric PERRIN , Sénateur du Territoire de Belfort etVice-Président de la Commission des affaires étrangère, de la défense et des forces armées 

Quitter la version mobile