Covid-19 : 150 hospitalisations de plus en une semaine  

Covid-19 • Avec 150 hospitalisations supplémentaires en une semaine en Bourgogne-Franche-Comté mais 27 patients de moins en réanimation : le bilan sanitaire est contrasté dans un contexte où le taux d’incidence n’arrête pas de grimper à 3.700 cas pour 100.000 habitants. Plus d’une personne sur trois qui se fait tester dans la région est désormais positif.

© Alexane Alfaro

Ne pas trop banaliser le virus. Même si la circulation du virus est plus qu'active dans la région avec près de 15.000 cas positifs tous les jours, les autorités sanitaires rappellent que la Covid-19, même dans sa variante « Omicron » moins létale, n'est pas une simple grippette.

Pour preuve, les hospitalisations continuent de grimper. 150 de plus en une semaine avec désormais 1.283 hospitalisations en lien avec la Covid-19. Une bonne nouvelle : le nombre de patients est passé en une semaine de 158 à 131.

La tension hospitalière, c’est-à-dire le pourcentage d’occupation de patients Covid-19 en réanimation en comparaison avec les lits disponibles avant 2020, a don faiblit à 66 % en Bourgogne-Franche-Comté. Mais elle reste élevée dans le Doubs (85%), en Saône-et-Loire (73%) et en Côte d’Or (70%)

Covid-19 : le point sanitaire en Bourgogne-Franche-Comté

Le Doubs est toujours le département où le virus circule le plus avec une incidence à plus de 4.300 cas pour 100.000 habitants devant la Côte d’Or (3/990) et le Jura (3.846).

© ARS Bourgogne Franche-Comté

Une majorité des décès désormais liée au variant Omicron

Présent dans 99% des tests PCR positifs, 88% des entrées en hospitalisation conventionnelle et 79% des admissions en soins critiques, Omicron a également concerné 57% des décès "survenus à l’hôpital avec Covid-19" durant la semaine du 17 au 23 janvier, précise la direction des statistiques (Drees) dans un communiqué.

Sur cette même période, Santé publique France a recensé 1.598 décès liés au Covid à l’hôpital.

Détecté pour la première fois en France fin novembre, devenu majoritaire fin décembre, ce variant supplante son prédécesseur Delta progressivement "puisque les infections précèdent les hospitalisations d’environ une semaine, elles-mêmes précédant les décès d’environ une semaine", explique la Drees.

Heureusement, Omicron "apparaît bien moins létal", les patients infectés présentant un "risque de décéder après être passé à l’hôpital réduit de plus de moitié". Et ce, "quelle que soit (leur) protection vaccinale".

Les personnes non vaccinées restent néanmoins surreprésentées dans les "événements liés au Covid-19": comptant pour 8% des plus de 20 ans, ils ont totalisé 16% des tests positifs, 39% des entrées en hospitalisation conventionnelle, 54% des admissions en soins critiques et 46% des décès entre le 20 décembre et le 16 janvier.

Plus de 1,5 million de rappels

Plus de 1,5 million d’habitants de la région ont fait leur rappel vaccinal, ce rappel étant désormais ouvert à tous les adolescents âgés de 12 à 17 ans, six mois après leur schéma vaccinal initial. Professionnels de santé de ville et centres de vaccination poursuivent leur engagement, en proximité, au service de la population.

En près de deux ans, l’épidémie de COVID-19 a entraîné 5 586 décès dans les établissements de santé de Bourgogne-Franche-Comté ; 2 344 en établissements médico-sociaux.

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