Faut-il s’inquiéter de la hausse des cas Covid-19 en France ?

Selon le dernier point de situation publié par Santé publique France le 30 août 2023, une augmentation des cas Covid-19 est observée depuis plusieurs semaines, notamment dans certaines régions... Qu'en est-il de la Bourgogne-Franche-Comté ? 

© Hélène Loget

Du 21 au 27 août 2023, le nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19, tous âges confondus, poursuivait sa hausse en France. Malgré un léger rebond, cette augmentation restait moins importante que celle observée la semaine précédente avec un bilan loin d'être alarmant : la proportion d'hospitalisations, après passages aux urgences, reste stable et les hospitalisations en réanimation restent à un niveau très faible.

Si les chiffres ne sont pas inquiétants, la situation actuelle nécessite de rester vigilant. Avec les faibles niveaux d’incidence actuellement relevés, il est possible d'observer des phénomènes de circulation active localisés.

Six régions qui sortent du lot

La plupart des cas positifs confirmés en laboratoire au cours de la semaine du 21 au 27 août provient des mêmes six régions que la semaine dernière : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.

Selon le dernier bulletin sanitaire publié le 30 août 2023 par Santé publique France, le taux de dépistage Covid-19 confirmé par test RT-PCR restait faible en Bourgogne-Franche-Comté. Malgré des chiffres bas, le taux en Bourgogne-Franche-Comté augmente depuis fin juillet, il est passé de 11 en semaine 33 à 16 pour 100.000 habitants en semaine 34.

Les nombres d’actes SOS Médecins et de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 augmentent mais l’activité demeure faible et la proportion d’hospitalisations, après passages aux urgences, reste relativement stable avec un taux variant autour de 26%.

Si la circulation des variants du Covid-19 n'est pas inquiétante dans la région, "il reste néanmoins important de maintenir la surveillance du SARS-CoV-2 sur la base des systèmes en place", indique Santé publique France.

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