Très légère hausse des hospitalisations, l’épidémie continue de progresser en Bourgogne-Franche-Comté

Les derniers chiffres • Près de 1.100 patients sont toujours hospitalisés dans la région, soit une cinquantaine de plus en une semaine dans un contexte où l’épidémie progresse toujours en Bourgogne Franche-Comté alors qu’un léger reflux est observé au niveau national.

© Alexane Alfaro

Avec 5.700 nouveaux cas quotidiens, la hausse du nombre de contaminations à la Covid-19 semble atteindre un plateau en Bourgogne-Franche-Comté alors qu'en France les contaminations au Covid refluent très légèrement, à près de 130.000 par jour en moyenne sur une semaine.

La tension hospitalière stable à 30 % en Bourgogne-Franche-Comté

On dénombre 1079 "patients Covid" dans les hôpitaux de la région. Le pic aurait été atteint le 12 avril avec 1.109 patients. Parmi eux, 62 patients sont en soins critiques, un chiffre stable depuis plus de 15 jours désormais alors que la circulation du virus continue de progresser dans la région avec 1.460 cas pour 100.000 habitants et un taux de positivité des tests à près de 37 %.

En France, on compte actuellement 24.828 malades infectés par le Covid dans les hôpitaux, soit 50 de plus que mercredi et 1.556 de plus qu'il y a une semaine. Parmi ces patients, 1.648 sont pris en charge dans les services de soins critiques, qui soignent les cas les plus graves. Cet indicateur toujours très surveillé est, lui, quasiment stable depuis deux semaines.

le Covid-19 tue encore

Les contaminations au Covid refluent très légèrement, tout en restant à près de 130.000 par jour en moyenne sur une semaine, selon les chiffres officiels publiés jeudi. Ce léger reflux au niveau national peut laisser espérer un relâchement prochain de la tension hospitalière.

Oublié des sujets de l'entre deux-tours, le Covid-19 semble désormais passer sous les radars: si la situation est "tenable" à l'hôpital, une centaine de personnes meurent encore en moyenne chaque jour du virus en France.

Le ministre de la Santé Olivier Véran est-il allé trop vite en besogne en affirmant dès la semaine dernière que nous avions "passé le pic du rebond" ?

Le nouveau variant d'Omicron, BA.2, prédominant et plus transmissible que son prédécesseur, le BA.1, circule encore largement.

"On a peut-être commencé à amorcer la descente mais on est un peu dans le brouillard", commente auprès l'épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l'Institut en santé globale de l'université de Genève. Avec des contaminations "probablement très sous-estimées", les pays d'Europe de l'Ouest comme la France, "encaissent le choc grâce à une très forte couverture vaccinale", ajoute-t-il.

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