Covid-19 : le vaccin Johnson & Johnson devrait arriver mi-avril 2021

Huit millions de doses du vaccin américain Johnson & Johnson sont attendues en France. Ce vaccin devrait arriver après le 19 avril 2021 selon l’ARS Bourgogne Franche-Comté, a-t-on appris le 1er avril.

© Alexane Alfaro

La France se verra livrer environ huit millions de doses du vaccin Covid-19 de Johnson & Johnson au total d'ici fin juin, a indiqué le ministère de la Santé, avec environ 500.000 doses en avril. Le laboratoire américain doit démarrer ses livraisons en Europe le 19 avril, avant de monter en cadence. En comparaison, quelque 47 millions de doses des trois autres vaccins autorisés seront livrées à la France en avril, mai et juin, dont les deux tiers fournis par Pfizer-BioNTech, selon un tableau du ministère de la Santé.

Une seule injection

Le vaccin de Johnson & Johnson est le premier, parmi ceux bénéficiant d'un feu vert de l'OMS, à ne nécessiter qu'une seule injection au lieu de deux. Il peut être stocké à des températures de réfrigérateur, comme celui d'AstraZeneca et à la différence de ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna.

Selon Nezha Lefthah Marie, déléguée départementale de l'agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté dans le Doubs, "ce vaccin devrait arriver mi-avril".

"L'intérêt de ce vaccin c'est qu'il ne nécessite qu'une seule dose, qu'une seule injection donc on n'a pas toutes les difficultés et les problématiques sanitaires que l'on a avec les vaccins actuels." Et d'ajouter : "Effectivement, ce vaccin est attendu et devrait contribuer au déploiement de la vaccination."

Un vaccin déployé "en ville"

Ce vaccin sera utilisé principalement "en ville" par les médecins, les infirmières, les pharmaciens plutôt qu'en centre de vaccination selon les précisions de Nezha Lefthah Marie.

Infos +

Lors d'un point presse organisé par l'association des journalistes économiques et financiers (AJEF), mercredi 31 mars, la ministre de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs évoqué le cas du vaccin Spoutnik V. Actuellement évalué par l'Agence européenne du médicament, celui-ci suscite la division parmi les 27. L'Allemagne a notamment affirmé être prête à l'utiliser, à condition qu'il soit approuvé par l'EMA.

(Avec AFP)

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