Covid-19 : les derniers indicateurs ne sont pas bons (non plus) en Bourgogne-Franche-Comté

Le taux d’incidence dépasse désormais les 300 cas pour 100.000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté avec un taux de positivité des tests désormais à 6 %. Le Jura connaît toujours le taux d’incidence le plus élevé (448 cas pour 100.000 habitants) devant le Doubs (375) et le Territoire de Belfort (315). Les hospitalisations sont aussi en augmentation.

© D Poirier

Depuis le 10 novembre, le dépistage s'est fortement accéléré. En Bourgogne-Franche-Comté,  20.000 tests Covid-19 en moyenne sont réalisés tous les jours. Un chiffre qui a doublé depuis fin octobre début novembre.

Les taux d'incidence continuent de grimper sur l'ensemble des départements (tableau ci-dessous). Des chiffres qui doublent quasiment d'une semaine à l'autre.La circulation du virus est donc de plus en plus active dans la région.

Depuis la fin de la semaine dernière, on dénombre une cinquantaine d'hospitalisations supplémentaires en nombre de lits occupés. Selon les chiffres du mardi 30 novembre 2021, 67 nouvelles admissions ont été enregistrées dans les hôpitaux de la région.

Actuellement, 56 patients sont en soins critiques (réanimation) contre une quarantaine au vendredi 26 novembre dernier.

Mardi, les autorités sanitaires françaises ont fait état de 47/177 nouveaux cas de coronavirus en l'espace de vingt-quatre heures, le plus haut niveau de cas quotidiens depuis le 8 avril dernier lorsque la troisième vague de la pandémie était au plus fort. "La situation est en train de s'aggraver sur le front de l'épidémie", a dit le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale.

Avec 10 249 personnes à l'hôpital, la barre de 10 000 a été franchie mardi pour la première fois depuis le 12 septembre. Au total, 1 187 patients ont été admis en 24 heures.

Cela "continue de marquer une augmentation de la diffusion du virus sur le territoire national, avec une moyenne du nombre de contaminations par jour qui dépasse les 30 000 et qui pourrait être, si on poursuit cette dynamique, de plus de 60 % par semaine, supérieure au pic de la 3e vague d'ici à la fin de la semaine", a souligné le ministre.

Le ministre de la Santé a répété que la vaccination permet de limiter le nombre de cas graves, d'hospitalisations, de réanimations et de décès : "c'est ce qui protège actuellement notre pays", "c'est aussi l'utilité du passe sanitaire". "Mais le nombre de cas graves continue de monter (...), c'est pourquoi il faut amplifier la campagne de rappel", a-t-il plaidé.

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