Covid-19 : les recommandations du conseil scientifique pour Noël

Papy et Mamy devront-ils rester dans la cuisine à Noël  comme l’an dernier ? Non ! Mais le conseil scientifique alerte et met en garde. Les grands événements qui peuvent « conduire à des clusters géants » de Covid-19 doivent « être évités ». Voici les grands conseils du conseil scientifique pour les fêtes de fin d’année.

D Poirier © D Poirier

Évitez les "grands rassemblements"

Telle est la recommandation du conseil scientifique publiée lundi 13 décembre 2021  par le ministère de la Santé, face à la cinquième vague épidémique et la poussée du variant Omicron sur le territoire français.

Pas de conseil de conseil de jauge à respecter comme le 6 à table l'an dernier mais l'instance livre ses préconisations en vue des fêtes de fin d’année, propices aux grandes réunions familiales et lors desquelles les gestes barrières peuvent être plus difficiles à respecter.

Nombre de participants, dose de rappel et aération

Concernant ces réunions familiales "de type repas de Noël", le conseil scientifique préconise de "limiter le nombre de participants, de s’assurer que les personnes fragiles ont bien reçu leur dose de rappel, d’aérer régulièrement les locaux et de pratiquer un autotest le jour même, ou un test antigénique la veille ou le jour même de l’événement", cite ainsi France Info.

Limiter le nombre de contacts avant les fêtes

La fin d’année 2021 subit une "double menace" : celle des variants Delta, toujours majoritaire en France, et Omicron, qui se propage rapidement. Aussi, le conseil préconise de diminuer le nombre de contacts avec l’extérieur, et surtout de "renoncer immédiatement à tout rassemblement collectif en lieu clos où le port du masque n’est pas possible ou approprié au format, en particulier tous les rassemblements avec consommation de boisson et de nourriture".

Renouer avec les gestes barrières et télétravail

En France, dans le scénario où les taux de transmission restent similaires à ceux observés courant novembre, le pic d’hospitalisations pourrait atteindre 2 350 admissions à l’hôpital par jour si l’on peut administrer un maximum de 400 000 doses de rappel par jour à compter du 1er décembre, souligne aussi le Conseil scientifique. Pour un maximum de 600 000 doses administrées par jour, le pic d’hospitalisations serait de 2 100 admissions par jour.

"Un renforcement même léger des gestes barrières, du télétravail ainsi qu’une réduction des contacts peuvent avoir un impact très important sur l’impact sanitaire" de la vague actuelle due au variant Delta, selon l’instance.

Un effort collectif qui "réduirait le risque de devoir mettre en œuvre des mesures plus contraignantes plus tard". Néanmoins, "une explosion de cas Omicron pourrait fortement dégrader les projections", met en garde le conseil.

Omicron pourrait remplacer Delta début 2022

Le variant Omicron, qui semble se répandre "extrêmement rapidement", pourrait connaître "une croissance rapide en France" et son impact se faire sentir "dans les semaines qui viennent", a par ailleurs alerté le conseil scientifique dans son dernier avis. Les premières informations disponibles sur ce variant du Sars-CoV-2 suggèrent qu’il pourrait "circuler en Europe plus rapidement que prévu initialement en remplaçant progressivement le variant Delta dans les premières semaines de 2022".

Pour la rentrée de janvier, il suggère par ailleurs un changement de stratégie de dépistage à l’école : le contrôle par le dépistage systématique "pourrait être plus efficace, bien que difficile au plan opérationnel, et présenterait l’avantage de dépister les asymptomatiques et pré-symptomatiques", estime-t-il.

(Avec AFP)

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