Covid-19 : une circulation du virus “assez élevée” dans les eaux usées de Besançon

La Ville de Besançon a lancé une étude afin d’analyser la présence du Covid-19 dans les eaux usées récupérées à la station d’épuration de Port Douvot. Le réseau national Obépine (Observatoire Epidémiologique dans les eaux usées) a rendu un rapport en date du 2 avril 2021.

© Hélène Loget ©

Le réseau Obépine est un consortium de recherche qui vise à promouvoir l’analyse des eaux usées "pour y détecter d’éventuelles traces de virus SARS-Cov-2 comme outil de surveillance épidémiologique dans le cadre d’un plan de lutte intégrée contre l’épidémie de Covid-19", est-il précisé par le Réseau.

Pourquoi mener ces analyses ?

Le réseau Obépine explique que le cycle viral admet, en plus des phases affectant les voies respiratoires supérieures et inférieures, une phase entérique qui aboutit à la libération de virus dans les selles (Wölfel et al., 2020). "Si le virus issu des selles est infectieux, ce qui n’est pas encore démontré pour le SARS-CoV2, la transmission oro-fécale via le manu-portage ou la contamination de l’environnement, bien que non encore démontrée, pourraient venir s’ajouter à la transmission par voie aérienne (postillons et aérosols), bien décrite", est-il précisé.

La surveillance du SARS-Cov2 dans les eaux usées pourrait donc être un nouvel indicateur dans le suivi de l'épidémie.

Quels sont les premiers résultats ?

Selon un rapport du 2 avril 2021, le Réseau Obépine relève une circulation "assez élevée" du virus. Cependant, les résultats relevés sur 30 jours sont "plutôt stable".

© Réseau Obépine

Un pic a été noté entre le mois de juin et de juillet 2020 jusqu'au mois de novembre 2020 :

© Réseau Obépine

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