Dédicace contre la montre pour Gérard Holtz à Besançon

Le journaliste sportif a profité de son passage à Besançon, à l’occasion de la 14ème étape du Tour de France, pour accorder une séance de dédicaces dans une librairie bisontine.

©

19h30. Gérard Holtz est en retard chez Camponovo, mais il a une bonne excuse : l’énorme chamboulement provoqué par le passage du Tour de France a rendu la circulation dans Besançon plutôt difficile. Dans l’avant-propos de sa biographie “Je suis bien plus petit que mes rêves“, Gérard Hotlz se décrit comme un « croqueur de vie » à l’« énergie inépuisable ». Et c’est bien de cette énergie qu’il lui a fallu user pour suivre ce samedi la 14ème étape du Tour et être présent dans la foulée chez Camponovo. Plus d’une trentaine de Bisontins se sont déplacés pour ce rendez-vous littéraire.

C’est en journaliste sportif que Gérard Hotlz s’introduit d’abord dans la librairie. Il annonce un petit scoop qu’il vient d’avoir au téléphone: Nicolas Sarkozy sera présent lors de l’étape du Tour de France de mercredi. Puis très vite la séance de dédicaces commence et c’est un homme accessible et passionné qui se dévoile peu à peu à ses lecteurs.

Gérard Holtz prend le temps de discuter avec chaque Bisontin venu à sa rencontre. Parmi les admiratrices de cet homme qui « aime les femmes » se trouve Brigitte Pénin, venue tout spécialement de Devecey pour le voir. Elle plaisante et trépigne dans l’attente de lui parler. « Depuis toute jeune vous avez toujours été un fantasme pour moi », avoue-t-elle au journaliste qui affiche en retour beaucoup de complicité. Brigitte est définitivement sous le charme.

De la lecture de sa biographie, Gérard Holtz souhaite que le public retienne « la gentillesse » et « le respect » qui sont les maîtres mots de sa vie. « Quand on est gentil avec les gens, ils vous le rendent », explique-t-il. Il parle aussi de sa chance, celle qu’il a eue tout au long de sa carrière et « qu’il faut savoir provoquer ». Les lecteurs comme les journalistes l’écoutent parler de ses expériences et de ses passions. Son accessibilité étonne et séduit tout autant que son charisme.

Et Besançon dans tout ça ? Gérard Holtz n’a guère eu le temps d’en profiter. Mais il connaît déjà bien la ville. « J’y suis venu il y a quelques années alors que je repérais les étapes d’un précédent Tour de France. J’ai fait un trajet de 200km à vélo entre Besançon et Genève. J’aime Besançon, c’est une ville sympa, agréable, c’est très vert ». Il connaît Dole également, une ville dont il a gardé des souvenirs à cause d’une chute mémorable en vélo. Une chose est sûre, les Franc-Comtois présents chez Camponovo se souviendront eux aussi de ce charmant « bonhomme qui a des rêves plein la tête ».

Bridget

Quitter la version mobile