Dégradation de la note financière de la France

Le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici, a regretté vendredi 8 novembre 2013 l’abaissement de la note de la France par Standard & Poor’s et déploré les « jugements critiques et inexacts » de l’agence de notation.

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Le ministre de finances "regrette la décision de l'agence de notation Standard and Poor's de porter la note de long terme de la France à 'AA' avec perspective 'stable'" et "déplore les jugements critiques et inexacts portés par l'agence de notation Standard and Poor's", selon un communiqué du ministère. Il fait valoir les "réformes d'envergure pour redresser l'économie du pays, ses finances publiques, et sa compétitivité" qui ont été mises en œuvre  au cours des derniers 18 mois par le gouvernement et ce, "dans un contexte conjoncturel aussi difficile". M. Moscovici fait observer par ailleurs que la nouvelle notation "demeure parmi les plus élevées", puisqu'elle est précisément la troisième meilleure possible dans la classification de S&P et qu'elle "témoigne des atouts reconnus de la France". Parmi ces atouts, le ministre énumère "ses perspectives démographiques, la qualité de ses infrastructures, le haut niveau d'éducation et de productivité de sa main d'œuvre, le niveau d'épargne élevé du secteur privé et son statut d'émetteur de référence au sein de la zone euro". La perspective "stable" associée à la notation, qui implique que l'agence n'envisage pas de la modifier de nouveau à court ou moyen terme, "traduit, selon S&P, l'engagement du gouvernement à contenir la dette publique", souligne en outre le ministre. L'agence d'évaluation financière Standard & Poor's a justifié sa décision en expliquant que le pays a perdu de sa marge de manœuvre financière et n'est pas en mesure de se réformer davantage en raison du maintien d'un chômage élevé.

(source : AFP)

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