Démocratie participative : la polémique Rosselot-Fousseret se poursuit

Le maire PS de Besançon a répondu récemment au conseiller municipal UMP qui évoquait une «soviétisation» du fonctionnement des nouveaux conseils de quartier. Jean-Louis Fousseret, «particulièrement choqué» avait accusé Jean Rosselot de « saboter » le travail des conseils consultatifs d’habitants (CCH). Dans un nouveau communiqué, le conseiller municipal d’opposition remet le couvert.

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Le nouveau communiqué de Jean Rosselot :
 
« Je le répète : ce nouveau règlement que nous n’avons pas voté, est scélérat, inique. Déjà, sur le principe, nous l’avions trouvé tel, mais l’usage est venu corroborer cette impression de départ.
 
J’avais rappelé, lors du débat en conseil municipal, que la nomination de membres des assemblées, directement, à la discrétion du maire, cela ne s’était pas vu depuis le Consulat en 1799, où Bonaparte désignait lui-même les membres du Sénat.
 
Et pour prolonger la comparaison avec le régime autoritaire de l’Empire, voilà que nous sommes bannis, expulsés, nous les élus, de notre quartier. Qu’en penserait Victor Hugo, lui qui a si bien stigmatisé les brutalités de « Napoléon le petit », expulsant, maltraitant les républicains de l’époque ?
 
Un élu de droite n’a pas, tout autant qu’un élu de gauche, le droit de participer aux réunions ?
 
Vous nous objectez, Monsieur Fousseret, Monsieur Gendraud, le règlement, … scélérat, liberticide, avons-nous dit. Mais, même dans sa forme actuelle - il est tellement bien rédigé ! … - il ne nous met pas « hors jeu ». Un forum annuel « ouvert au public » est prévu. Il a eu lieu quand en 2009 ? Seriez-vous tendance « bissextile » ?
 
Les élus « thématiques » y sont admis. Membre de la commission « culture », je suis arrivé en plein exposé sur la « Cité des Arts ». Plus « thématique » que moi, ne se pouvait, n’est-ce pas ?
 
Un règlement inique, transgressé de surcroît ! Qu’elle est belle la démocratie de proximité à Besançon ! ».
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