Très envahissante, l’ambroisie est en "pleine progression dans notre région", constate l'ARS. " Elle colonise notamment tous les milieux et se propage essentiellement du fait des activités humaines : chantiers, déplacements de terre, de matériaux…
"Le nombre de personnes sensibles croît en fonction de l’importance de l’exposition. L’objectif de la lutte est donc de réduire l’exposition aux pollens par l’élimination de la plante".
Programme de la journée du 26 juin 2018 :
- présentation de la surveillance de la dissémination de l’espèce, l’actualité réglementaire avec le renforcement de la lutte étendue à tout le territoire national,
- zoom sur les impacts sanitaires ou les actions engagées à différentes échelles (agricoles,
- communales ou à proximité des infrastructures telles que les voies ferrées ou navigables, les
- autoroutes, etc.)
Comment lutter contre l’ambroisie ?
Un décret d’avril 2017 renforce la lutte contre l’ambroisie et détermine les mesures pour prévenir son apparition et lutter contre sa prolifération.
- Les préfets de département arrêtent les mesures à mettre en oeuvre sur leur territoire en fonction du contexte local, et notamment du niveau de présence des ambroisies et du type de milieux infestés (sols agricoles, bords de route, zones de chantier, terrains de particuliers…) ;
- Les collectivités territoriales peuvent participer à la mise en oeuvre des mesures définies par le préfet, notamment en désignant un ou plusieurs référents territoriaux dont le rôle est, en particulier, de repérer la présence de ces espèces, de prendre part à leur surveillance et d’informer les personnes concernées des mesures de lutte pouvant être appliquées sur leurs terrains ;
- Chaque particulier ou chaque entreprise privée est susceptible d’être concerné pour mettre en oeuvre des mesures permettant de lutter contre cette infestation (arrachage de pieds d’ambroisie, etc.)
A noter : le pic de pollinisation arrive en septembre.