Un informateur anonyme a contacté la police jeudi après-midi pour dénoncer "un individu de nationalité marocaine qui aurait l'intention de commettre des actes de délinquance sur Dijon" et qui serait susceptible d'avoir "des armes" à son domicile, écrit dans un communiqué le procureur de Dijon, Marie-Christine Tarrare.
L'opération de police a permis l'interpellation de deux personnes, une tante de 55 ans et son neveu de 26 ans, a précisé Mme Tarrare, confirmant partiellement une information du Bien public. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Dijon.
Aucun coup de feu
Lors de l’opération, aucune arme n’a finalement été retrouvée par les enquêteurs. Aucun coup de feu n'a par ailleurs été tiré, contrairement à ce qui a pu filtrer sur les réseaux sociaux, Les deux personnes interpellées feraient partie de la mouvance salafiste et auraient proféré des menaces contre des installations des forces de l’ordre, l’hôtel de police et le siège de la CRS 40 à Plombières-lès-Dijon.
"Les perquisitions effectuées n'ont pas révélé la présence d'arme ou d'objets suspects ou dangereux", selon le procureur, qui "ne confirme pas" que les interpellés appartiendraient à la "mouvance islamiste radicale". Le fils de la quinquagénaire, domicilié à Vannes (Morbihan), est "connu des services de la DGSI, mais ne faisait l'objet d'aucun suivi particulier". Cet homme "cité dans l'appel anonyme comme ayant pu être concerné par les projets de passages à l'acte violent évoqués, a été placé à son tour en garde à vue par la PJ de Rennes en ce début d'après-midi", ajoute Mme Tarrare.
Enfin, le frère d’un des hommes placés en garde à vue, basé à Vannes, serait connu des services de renseignement. Celui-ci a été convoqué ce vendredi par la police judiciaire de Rennes.
(Source : AFP)