DIAPORAMA La maman de Léa réclame justice là où sa fille a été tuée

18h ce vendredi soir l’avenue en face de la gare de Besançon. Une femme en pleurs s’assied sur un passage piéton, des jeunes l’entourent et bloquent complètement le passage. D’abord sur une seule voie, puis sur la deuxième. La circulation est complètement coupée sur une des artères les plus fréquentées par les voitures de la capitale régionale.

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C’est la maman de Léa tuée la semaine dernière par un chauffard sur ce même passage piéton. Le conducteur du véhicule, âgé de 22 ans, a reconnu avoir fumé du cannabis. Il aurait également brûlé le feu rouge, alors qu’il roulait à une vitesse excessive. La victime a été projetée à 25 mètres. Le chauffeur a été mis en examen, puis libéré... Ce qui a choqué bien au-delà de la famille et des amis de Léa.
 
Aux premiers policiers arrivés sur place, la femme lance : « Je resterai là pour que tout le monde sache ce qui est arrivé à ma fille. On l’a tuée ici et moi avec.  Et celui qui l’a tuée est dehors. Il peut prendre n’importe quelle voiture et recommencer. Je suis outrée. Ma fille est morte là et lui est en liberté ». Les policiers laisseront la mère crier sa peine et sa colère.
 
Vers 19h30, les proches et les amis de Léa, enterrée la veille à Besançon, ont lancé un CD dans une voiture. « N’oublie jamais Léa ! », une chanson de Steevy. L’émotion est grande. Des roses sont déposées près de l’abribus où la jaune fille est décédée. L’intervention posée du commissaire Denis Wuhrlin a contribué à l’apaisement.
 
« Allez les jeunes, on libère la rue, je compte sur vous vendredi prochain, pour Léa ». L’invitation de la mère sera entendue. Les amis de Léa annoncent une manifestation bien plus imposante le 8 octobre au même endroit.  
 
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