Dijon, capitale “provisoire” de la Bourgogne Franche-Comté

Dijon a donc sans grande surprise été choisie comme capitale de la future grande région « Bourgogne Franche-Comté » suite aux décisions prises ce vendredi 31 juillet 2015 en Conseil des ministres sur la nouvelle organisation territoriale. Une décision que le futur conseil régional de la grande région devra entériner avant le 1er octobre 2016.

© GumnutMelbourne, juil. 2010-http://www.tripadvisor.fr/LocationPhotos-g187111-Dijon_Cote_d_Or_Burgundy.html#17694965

Tout comme Lille et Rouen, Lille, Dijon a été choisie ce vendredi matin comme future capitale régionale à compter du 1er janvier 2016, date à laquelle entrera en vigueur le redécoupage territorial.

Outre ces trois villes sur lesquelles demeurait une petite incertitude, Lyon, Toulouse et Bordeaux ont été confirmées comme capitales des nouvelles régions, selon le compte-rendu du Conseil des ministres. Le choix de Strasbourg avait déjà été fixé par la loi.  Par ailleurs, neuf postes de préfets sont supprimés.

Une liste des capitales toujours "provisoire"

Sur le papier, cette liste est toutefois encore provisoire, les chefs-lieux définitifs devant être fixés "avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015".

Six autres régions, qui n'ont pas été modifiées lors du passage 22 à 13 régions en métropole, conservent leurs chefs-lieux historiques. Par ailleurs, "la réforme fait disparaître 9 postes de préfets de région et de directeurs généraux d'agence régionales de santé et 63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'État, ainsi que leurs états-majors".

"Dans chaque région fusionnée, il y aura l'an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur général d'agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel", précise le gouvernement dans le compte-rendu du Conseil.

Issues des directions actuelles, "les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus".

Selon le gouvernement, la nouvelle organisation doit permettre de limiter la mobilité géographique des fonctionnaires territoriaux, qui devrait concerner "de l'ordre de 1.000 agents sur les trois années de mise en oeuvre de la réforme", sur un total de 27.000 agents de l'État en fonction dans les régions.

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