Dijon Capitale : que reste-t-il pour Besançon ?

Éric Delzant, préfet de la région Bourgogne et  préfet préfigurateur de la future grande région Bourgogne Franche-Comté a présenté dans le détail les annonces gouvernementales et a tenu à rassurer. Selon lui, il n’y aura « aucune fermeture de services » que ce soit à Dijon ou Besançon.  La réforme territoriale et la fusion des régions est bel et bien en marche. Dijon a été désignée comme capitale régionale. En « compensation » Besançon aura le rectorat, la Dreal, la Direccte, l’Insee, mais pas l’ARS ni la DRAC. Ce n’est pas forcément à la hauteur des attentes de la capitale comtoise.

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En début d'après-midi ce vendredi 31 juillet 2015, suite à l'annonce en conseil des ministres de désigner Dijon comme capitale provisoire de la future Bourgogne Franche-Comté,  le préfet préfigurateur Éric Delzant a annoncé en préfecture de Bourgogne, comment les directions régionales des services de l'État se répartiraient sur le territoire.  

Le préfet a estimé qu'"en Bourgogne-Franche-Comté, la répartition des sièges des directions régionales était particulièrement bien équilibrée" et qu'il n'y aurait "aucune fermeture de services dans une des deux villes" tout en assurant du "maintien global des effectifs" à Besançon et à Dijon. En revanche, pour les deux villes, de 200 à 400 agents de la fonction publique pourront être concernés par des changements des directions administratives. 

La répartition des directions administratives

Besançon

Dijon

Pour Besançon, ces "compensations" sont-elles à la hauteur face à la nouvelle capitale provisoire Dijon ? Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon avait défendu l'idée d'un meilleur équilibre entre la Bourgogne et la Franche-Comté . "Pour que la réforme réussisse, il faut que le compte y soit" a-t-il régulièrement insisté.  Vu le positionnement de Besançon dans le domaine de la santé avec l'inauguration le 3 juillet dernier de l'IRFC (institut fédératif contre le cancer), le maire de Besançon aurait trouvé logique que le siège de l'ARS (agence régionale de santé) se trouve à Besançon. Il en avait d'ailleurs parlé au Premier ministre lors de sa venue à Besançon au début du mois. Il aurait également souhaité accueillir la Drac. Sur ces deux points, il n'a visiblement pas été entendu…

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