Echinococcose : la moitié des cas en France dont 40% en Franche-Comté

Maladie parasitaire provoquée chez l’homme par la larve d’un petit ver intestinal du renard et du chien (voire du chat), l’echinococcose alvéolaire a vu son pronostic s’améliorer mais est encore à l’origine de décès. Un colloque international se tiendra à Besançon du 27 au 29 mars.

Les plus grands spécialistes se sont donnés rendez-vous à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Ils soulèveront pendant trois jours des questions essentielles : pourra-t-on un jour arrêter un traitement aujourd’hui administré à vie ? Quelles sont les alternatives aux traitements médicamenteux et à la chirurgie ?

Un temps d’échange et un acueil spécifique pour le grand public sont programmés le jeudi 27 mars, de 17 à 19h, dans le hall. On retrouvera notamment une exposition présentant la maladie, son mode de transmission, ses symptômes, les traitements…, des ateliers pour mieux comprendre les avancées de la recherche, « Le tour d’échino », pour sensibiliser les plus jeunes en s’amusant et surtout, des messages de prévention pour se protéger au fil des activités : jardinage, cueillette, chasse, cuisine…

Relativement rare, cette maladie peut contraindre à un traitement à vie ou même conduire à la mort. C’est pourquoi il est important de se tenir informé. Le moitié des cas européens d’échinococcose serait observée en France, dont 40% en Franche-Comté. La vigilance reste donc de mise.

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