Marie-Guite Dufay est revenue sur les attentats tragiques du 13 novembre dernier annonçant que "la République a été touchée en plein cœur" car le terrorisme a frappé la jeunesse française "et donc à nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité".
Débat démocratique
Rappelant les propos du président de la République François Hollande devant le congrès "le terrorisme ne détruira pas la République, car c’est la République qui détruira le terrorisme" la candidate a appelé au retour du "débat démocratique". Selon elle, celui-ci doit "plus que jamais prendre de la hauteur pour incarner les valeurs de notre République qui ne saurait faiblir face au terrorisme".
Appel aux urnes
Marie-Guite Dufay souhaite que les citoyens se mobilisent "pour voter massivement aux prochaines élections régionales" afin de prouver que "nous donnerons tort à ceux qui veulent détruire les fondements mêmes de notre démocratie". Pour la candidate, les élections régionales doivent faire preuve "d'exemple de mobilisation citoyenne".
Réaction de Christophe Grudler
Christophe Grudler, candidat du MoDem pour les prochaines élections régionales, a tenu à dénoncer, dans un communiqué du samedi 21 novembre 2015, "l’offensive téléphonique" de la candidate PS.
Selon Christophe Grudler "Mme Dufay qui déclare stopper sa campagne jusqu’au 23 novembre en raison des attentats" a lancé en parallèle "une grande opération de marketing téléphonique dès ce samedi". "La candidate PS a mobilisé ses troupes pour des opérations de marketing téléphonique qui ont débuté ce week-end. C’est toujours le même décalage entre le discours et les actes. On ment aux citoyens" a-t-il déclaré.
Des électeurs "fichés"
Outre la "dénonciation" du double langage de la candidate PS, Christophe Grudler a renchéri que "le démarchage des habitants par téléphone" menait à "une mauvaise image de la politique". A ce propos, il a également tenu à ajouter "les gens n’aiment pas être dérangés pour du démarchage publicitaire, encore moins pour du démarchage politique. Ils craignent également d’être "fichés" en fonction des réponses qu’ils donneront : c’est une atteinte à leur liberté". Christophe Grudler préfère "aller sur le terrain, directement auprès des gens pour des échanges sincères et en direct". Il a ensuite conclu : "pour que les gens retournent aux urnes, il faut simplement leur expliquer qu’aller voter, c’est faire vivre la démocratie".