Les élus communistes demandent le retrait de l’arrêté anti-mendicité

#jesuisassis • A l’instar des élus EELV, les élus communistes de la majorité plurielle du maire de Besançon (LREM) réclament le retrait de l’arrêté en vigueur depuis le 9 juillet stipulant l’interdiction de la mendicité « accompagnée ou non d’animaux » dans les rues du centre-ville. Le France insoumise s’insurge également .

© Valentin Machard ©

Les élus EELV et communistes parlent d'une réunion de municipalité le 2 juillet lors de laquelle a été abordée la question de la tranquillité publique. Tous admettent un vrai problème au centre-ville. L'union des commerçants de Besançon a d'ailleurs soutenu Jean-Louis Fousseret dans sa démarche.

"Les élu-e-s communistes présents à cette réunion ont émis des remarques et des mises en garde sur les dérives de ce type de méthode" indiquent-ils dans un communiqué." Il nous a été répondu que la décision serait prise par le maire malgré une éventuelle opposition des groupes politiques. Pris par l'urgence d'autres dossiers importants, nous n'avons pas informé largement sur cet arrêté" se justifient-ils aujourd'hui.

En évoquant un arrêté "confus et lourd de dérive" les élus communistes demandent le retrait de ce dernier et demande "l'exploration d'autres solutions" impliquant dans la décision les premiers concernés : habitants, SDF, commerçants, etc.  Ils soutiennent par ailleurs les actions citoyennes allant de la pétition (2400 signataires) jusqu'au rassemblement prévu le 1er septembre.

France insoumise : "Stop à la chasse aux pauvres !"

De son côté, la France insoumise de Besançon demande également le retrait d'un arrêté honteux. "On ne peut retirer le droit de s’asseoir dans la rue, le droit d’y demander de quoi vivre et survivre de la générosité des passant.es. La rue, l’espace public sont le dernier bien commun qui reste à celles et ceux qui n’ont plus rien. Les en priver est indigne. On ne combat pas la misère en la mettant sous le tapis" indique le parti dans un communiqué.

"Nous continuons encore et toujours à dénoncer la chimère monstrueuse que constitue cette majorité LREM – PS – PCF - EELV, qui a permis que cet arrêté voie le jour. Besançon n’est pas une ville « en marche », et cet arrêté va à rebours de toute la tradition humaniste et sociale de la ville. Tradition incarnée notamment par la mise en place dès les années 60 du Minimum Social Garanti (MSG), ancêtre du RMI".

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