Entre Royal et Aubry, Moscovici ne donne pas de consigne de vote

Le député du Doubs, partisan de la motion de Bertrand Delanoë comme beaucoup d’élus du département, a indiqué ce lundi qu’il ne donnerait «pas de consigne de vote» pour l’élection du premier secrétaire, se refusant à choisir entre Ségolène Royal et Martine Aubry.

«Pour l'élection du premier secrétaire, je ne prends pas position, je ne donne pas de consigne de vote, chacun fera un peu ce qu'il veut», a déclaré le député du Doubs sur LCI.
«Comment faire pour que ce parti se remette au travail collectivement? C'est ça qui m'obsède, que ce soit Ségolène (Royal) ou Martine (Aubry), je travaillerai avec elle, l'une ou l'autre», a-t-il dit sans citer le troisième concurrent Benoît Hamon.
«Si l'une des deux gagne, elle sera légitime et il faudra faire avec», a ajouté l'ex-ministre. «Je ne suis ni un dévot, ni un critique passionné».
Il a rappelé avoir «toujours été hostile au Tout Sauf Ségolène» et, a-t-il ajouté: «j'ai détesté ceux qui ont sifflé Ségolène Royal à Reims» même si «je n'ai pas aimé son discours».
Si Mme Royal est élue - jeudi ou vendredi en cas de second tour - «ce sera elle le chef du parti» et pas celui qu'elle a cité comme son premier secrétaire délégué Vincent Peillon. Elle ne sera pas «sur une étagère», il faut que «les militants le sachent», a insisté M. Moscovici.
Selon lui, «la motion Delanoë sera utile pour stabiliser le parti et pour participer au rassemblement».
Bertrand Delanoë, quant à lui, il a fait savoir qu'il appelait à voter pour Martine Aubry.
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