Éviter l’engorgement des urgences : l’ARS invite à contacter un médecin ou le 15 en première intention 

Dans le contexte des tensions au sein des services hospitaliers, et en particulier aux urgences, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté et ses partenaires ont lancé fin juin une vaste campagne de sensibilisation du public aux règles du bon recours. 

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Afin de concilier continuité des soins et congés d’été des soignants, l’ARS a souhaité appeler les gestes réflexes pour contribuer à une utilisation raisonnée des services d’urgences dédiés à la prise en charge des urgences vitales.

Les bons réflexes à adopter 

Ne pas se rendre spontanément dans un service d’urgence, mais contacter son médecin traitant en première intention, ou composer le 15, la régulation médicale permettant de bien orienter le patient par rapport à son besoin de prise en charge 

Le médecin en première instance 

Afin d’éviter l’engorgement des urgences, l’ARS rappelle l’importance du médecin traitant qui tient, selon elle, un "rôle pivot". 

Les patients sont donc invités à le contacter en journée et à solliciter le 15 la nuit ou le week-end en cas d’urgence : "Cet appel préalable permet, grâce à la régulation assurée par des médecins, de bien orienter chacun en fonction de son besoin de prise en charge", est-il précisé.

Ainsi, suivant l’analyse médicale de la situation, le patient pourra soit de bénéficier de conseils médicaux au téléphone, soit être dirigé vers le médecin de garde (ou vers les urgences d’un établissement de santé), soit être pris en charge sur place par une équipe médicale.

Remarque : l’ARS indique avoir mis en place des cellules départementales de veille à destination des professionnels. 

"L’Agence a décliné une méthode pour anticiper les difficultés sur l’offre de soin : une cellule de veille et de concertation locale est installée dans chaque département, où les délégations de l’ARS réunissent chaque semaine les acteurs territoriaux des soins - établissements publics et privés, professionnels de santé, transporteurs sanitaires, services départementaux d’incendie et de secours (SDIS)…", est-il précisé.

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