Le Festival Besançon-Montfaucon continue ce dimanche…

Le Festival Besançon-Montfaucon est de retour pour une nouvelle édition jusqu’au dimanche 29 août 2021. Arthur Schoonderwoerd, cofondateur et directeur du festival, nous en parle…

© Festival Besançon-Montfaucon ©

mC : Du 26 au 29 août aura lieu la 16e édition du festival Besançon/Montfaucon, quels sont les temps forts cette année ?

Arthur Schoonderwoerd : "Nous avons un fil rouge autour d’Astor Piazzolla, un grand compositeur argentin. Il est né il y a 100 ans. C’était un élève de Nadia Boulanger (NDLR : professeure du Conservatoire américain de Fontainebleau dès la création de celui-ci en 19). Il a composé des tangos de toutes sortes notamment avec Gary Burton. Nous voulions lui rendre hommage dans ce festival.

Le concert de clôture sera un grand événement autour des œuvres de Beethoven. Cela se fera en petite formation. Cette année, nous retrouvons beaucoup de jeunes musiciens cette année qui sortent de grandes écoles de musique.

Je voulais qu’ils soient mis en avant, car c'est sont surtout eux qu’il faut soutenir en ce moment. C’est extrêmement difficile pour un musicien talentueux qui sort d’école de trouver du travail.

Pour ce festival, nous avons tout fait pour embaucher le plus possible de jeunes musiciens. Il y a par exemple le "Quatuor I Cherubini" et "Triunfa l Quintet" qui comptent des musiciens âgés de 25-30 ans. Nous retrouverons également la jeune chanteuse Camille Fritsch ,…"

mC : La jauge a-t-elle été réduite pour les différentes rencontres ?

Arthur Schoonderwoerd : "Elle n’a pas été réduite, mais nous gardons la distanciation sociale. Il y a donc un peu de chaises disponibles dans les salles. Nous avons toujours en moyenne 100 à 150 personnes par événement".

mC: Comment s'est passée l'organisation du festival ?

Arthur Schoonderwoerd : "Cela s’est bien passé. Pour les visiteurs, certains ont craint que l’événement soit annulé. Ils ne savaient pas trop s’ils pouvaient réserver des places.

Ces derniers temps, nous sommes contents, car nous voyons que les gens se jettent sur les places. C’est une bonne nouvelle.

Ce qui a été difficile à mettre en place, c’est le pass sanitaire pour les bénévoles. Tout le monde n’est pas encore habitué à ce contrôle. Il faut d’ailleurs des bénévoles en plus pour contrôler les pass. Cela complique les choses.

Je tiens par dessus tout à rappeler que la musique est importante. Nous avons tous été fragilisés et tendus suite à la crise. C’est pourquoi, il est très important d’avoir la culture et la musique surtout pour détendre les esprits.

Il faut aller en écouter. Cela nous rend plus doux. Nous en avons davantage besoin en ce moment. Nous devons être plus à l’écoute et être ouvert à l’autre. Le festival peut aider à cela".

Infos +

Festival Besançon-Montfaucon du 26 au 29 août 2021

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