Au premier semestre 2006, près de 1.450 entreprises ont été créées en Franche-Comté. En 2011, 53,7% d’entre elles sont encore en activité. Cette part est supérieure à la moyenne de France de province et place la Franche-comté au 11e rang des régions.
Malgré la crise, les entreprises industrielles sont celles qui affichent le taux de survie le plus fort au bout de cinq ans d’existence (68 %). À l’opposé, celles oeuvrant dans le secteur de la construction ont souffert.
Deux facteurs de survie
La survie des entreprises tient principalement à deux facteurs :
- l’importance du capital investi : l’entreprise résiste mieux au-delà d’un capital de départ équivalent ou supérieur à 40 000€
- l’expérience professionnelle du créateur
Les entreprises créées par des femmes ont un taux de survie moindre (52%) : bien que plus diplômée que les hommes, elles ont souvent moins d’expérience professionnelle.
L’objectif que s’est fixé le créateur au démarrage de l’activité joue aussi sur la survie et le développement de l’entreprise tant en termes de chiffre d’affaires que d’embauche mais la motivation ne suffit pas, surtout en période de crise économique. Ainsi, parmi les entreprises survivantes, la moitié des créateurs motivés pour développer leur entreprises dès les premières années d’activité ont atteint leur objectif. Ceux qui n’y sont pas parvenus, ont été confrontés à des problèmes financiers, en particulier de trésorerie.
Parmi les créateurs qui étaient partis dans l’aventure pour assurer leur propre emploi, 42 % ont réussi à développer leur chiffre d’affaires entre 2009 et 2011 et 19 % ont embauché. Le niveau de diplôme et le secteur d’activité sont des atouts pour la pérennité de ces entreprises : les gagnants sont plus souvent diplômés de l’enseignement supérieur et oeuvrent fréquemment dans le secteur des services, le plus stable derrière l’industrie en Franche-Comté.
Au niveau départemental...
Au sein de la région, le taux de survie à cinq ans varie d’un département à l’autre : le Jura affiche le meilleur taux avec 57,0 %, le Territoire de Belfort affiche le plus faible avec 51,2 %. Le Doubs et la Haute-Saône n’atteignent pas la moyenne régionale avec respectivement 53,1 % et 52,4 %.
(Source : Insee)