Franck Dubosc : “Il n’y a plus de journalistes dans la salle maintenant. Je vais me lâcher !”

Pour sa dernière tournée avec son spectacle « à l’état sauvage », Franck Dubosc a répondu à nos questions. L’humoriste qui se dit « plus corrosif, mais toujours gentil » sera à Micropolis ce jeudi 19 mars 2015. Il reste quelques places ne vente. Profitez-en car il l’a promis. Il va se lâcher à Besançon ! 

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Macommune.info : Après "Romantique" et "Il était une fois", vous passez à "L'état sauvage". Comment avez-vous choisi ce thème ?

Franck Dubosc : « C’est un prétexte, j’avais envie dans ce quatrième one man show de parler moins de moi et un peu plus de nous tous, de ce qu’on a en commun. Les Français sont très bougons, je pars donc du principe que tout m’emmerde, je m’en vais très loin et après, tout me manque.

J’aborde toutes sortes de sujets en passant par ma boulangère, la chirurgie esthétique, les femmes dont j’aime parler et que j’aborde cette fois de façon plus adulte, et les enfants. Bien sûr, il y a aussi toujours ce moment de tendresse à la fin. C’est celui-là que j’écris en premier en général. De cette façon, je me dis que j’ai été un petit moment sérieux et que je peux me lâcher après à la rigolade. »

Qu’est-ce qui le différencie des autres spectacles ?

« Je suis plus corrosif mais toujours gentil. Je me suis beaucoup moins censuré, je voulais me faire plaisir aussi cette fois, pas uniquement en pensant au public. Il y a des sujets en lien avec l’actualité fatalement. Parler de la religion notamment, ça m’a amusé. Et je sais que c’est les dernières dates de ma tournée, je ne m’arrêterai plus. Il n’y a plus de journalistes dans la salle maintenant, je vais me lâcher. »

Rappelez-nous quel est votre parcours et vos influences ?

« J’ai commencé ma carrière d’acteur à 18 ans. Très jeune, je faisais des sketchs dans des boîtes de nuit avec Karin Viard et d’autres collègues moins connus. Des amis tenaient un établissement au Marais à Paris et ils y ont commencé le stand-up dans les années 94-95. Au départ, on ne savait pas ce que c’était, puis j’y ai pris goût. J’avais envie d’entendre des « je t’aime » et c’est par le rire que je les ai entendu. Au départ, je n’ai pas la culture stand-up mais en étant tout jeune, c’est vrai que j’appréciais Roger Pierre ou Jean-Marc Thibault. »

Informations pratiques : À Micropolis, Besançon (25). Jeudi 19 mars, 20h30 (ouverture à 19h30). De 42 à 45 euros. Réservations au 03 81 54 20 47.

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