François Hollande : “Dans une démocratie, il faut qu’il y ait du mouvement, du changement…”

A J-9 du premier tour de la présidentielle, François Hollande est en déplacement en Franche-Comté. Il est arrivé à la mi-journée au sein de la société de découpage industriel R-Bourgeois à Besançon qui emploie 380 salariés. Une visite rapide avant un départ pour PSA Sochaux en début d’après-midi. 

©

Serein. Le président de la République est arrivé peu avant 13h ce vendredi 14 avril 2017 à la société R-Bourgeois accueilli par les dirigeants de la société mais aussi par le préfet du Doubs, le maire de Besançon, la présidente de région et la présidente du département. Une visite rapide de la société spécialisée dans la fabrication de stators et de rotors. Dans son discours devant plus de 150 salariés, le Président de la République y a décelé une similitude avec la démocratie. "Il faut qu'il y air du mouvement, toujours du mouvement, du changement. Mais il faut aussi des éléments fixes. C'est à partir du fixe qu'lon fait le mouvement. Si l'on comprend cela, alors, comme vous avez réussi ici avec les stators et les rotors, la France réussira avec la démocratie… "

L'ouverture au monde, les robots...

Comme il commence à y être habitué ces derniers jours, le président de la République a fait passer quelques messages en prenant appui sur sa visite. Sur la mondialisation tout d'abord, il s'est réjoui de se trouver dans une entreprise familiale présente sur plusieurs marchés internationaux (70 % de la production à l'export).

"On n'est jamais coupé du monde. On croit que ce qu'il se passe dans telle ou telle région lointaine est sans conséquence sur nous. On s'en aperçoit, rien n'est plus faux" a estimé François Hollande. "Nous sommes dans le monde et nous devons maitriser le monde et faire en sorte qu'il puisse porter davantage de valeur positive que de troubles. Ici, vous avez fait ce choix d'être dans le monde et avez fait le choix d'être à Besançon, de vous agrandir à Besançon. Grâce à ces choix, vous avez investi, il n'y a pas d'autre choix que d'investir… "

Le Président de la République en a profité pour revenir sur les robots que le candidat PS Benoit Hamon veut taxer. "L'industrie du futur, les robots, nous en avons besoin. Si l'on restait avec le même équipement qu'il y a quelques années, il n'y aurait plus d'emplois et en même temps, il faut que ces robots soient accompagnés par des hommes et des femmes formés durablement. Tout l'enjeu, c'est investir et former au long terme… "

...et les voitures éléctriques 

Quitter la version mobile