Françoise Branget (UMP): le tram est nécessaire, mais…

Dans un communiqué, Françoise Branget, députée et conseillère municipale de Besançon estime que «le TCSP (transport en commune en site propre) est nécessaire », mais met en garde contre « un endettement périlleux ».

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Et d'évoquer un certain nombre de suggestions reposant sur «une meilleure utilisation du réseau existant» :

«Besançon, écrit-elle, a l'avantage d'être dotée d'une croix ferroviaire qui traverse la ville du nord eu sud et de l'est à l'ouest permettant de desservir ainsi les entrées de ville (route de Vesoul, Dole, Belfort et Pontarlier). Nous pourrions dès lors adapter ce réseau aux nouvelles exigences de transport notamment en créant deux haltes ferroviaires majeures : une à hauteur de la ZAC des Hauts de Chazal, permettant ainsi de desservir le Centre hospitalier universitaire et ses 6600 salariés, la nouvelle faculté de médecine et de pharmacie, le futur institut de cancérologie, et plus généralement le Pôle santé et ses entreprises.

Cette utilisation et réorganisation du réseau ferré existant est d'autant plus opportune que l'installation d'une nouvelle gare et de la nouvelle ligne à grande vitesse développent un nouvel axe structurant et va libérer le réseau actuel. Dans la même perspective, une halte pourrait être prévue au niveau de la porte Rivotte afin de desservir la Boucle, les nouveaux équipements culturels et touristiques : le FRAC, la CNJR, la SMAC, et bien sûr la Citadelle», estime la députée qui suggère également «qu'il est essentiel de s'appuyer sur l'excellence du réseau de bus actuel et de développer de nouvelles lignes en site propre» en privilégiant pour le centre ville « des bus électriques non polluants et silencieux».

«Besançon, à l'instar de villes comparables, n'a nul besoin de dépenser son potentiel fiscal dans un TCSP de plus de 200 millions d'euros, encore moins de ponctionner toujours davantage les entreprises par le biais du versement transport. Cet investissement serait plus judicieux pour dynamiser le tissu économique local, favoriser l'implantation de nouvelles entreprises, et ainsi soutenir l'emploi dans une conjoncture difficile », conclut Françoise Branget.

 

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