"La prescription de produits de substitution a permis de réduire les comportements délinquants liés à la consommation de drogue (vols, agressions). Malheureusement, en raison de la souplesse dont bénéficie sa prescription, le Subutex a fait l'objet de trafic important qui coûte cher à la sécurité sociale", indique le rapport.
Soulignant que le Subutex est "le 11ème produit le plus remboursé par la Caisse nationale d'assurance maladie", Françoise Branget estime avec ses collègues "qu'inscrire le Subutex comme stupéfiant serait un signe fort envers les usagers et les trafiquants".
Depuis avril dernier, la prise en charge du Subutex et de la méthadone est soumise à conditions (inscription sur l'ordonnance du nom du pharmacien...).