Front de Gauche : « Le problème c’est le banquier, pas l’immigré ! »

Dans le prolongement du rassemblement antifasciste organisé lundi dernier place Pasteur à Besançon, le Front de Gauche réaffirme sur la première circonscription du Doubs « le caractère anti-FN de sa candidature ».

« Avec un score à 19,19% des voix au premier tour de la présidentielle dans le Doubs, et à 16,15% sur la première circonscription, le FN ne peut plus être ignoré ni imité, comme ce furent les stratégies respectives du PS et de l’UMP. Il doit être considéré comme une cible prioritaire de la défense de l’intérêt général et par conséquent ouvertement et méthodiquement combattu, par la dénonciation argumentée », écrit Emmanuel Girod, candidat Front de Gauche aux législatives

« Le dégonflement de la crue frontiste passe donc d’abord par la disqualification démontrée des stigmatisations par la droite depuis dix ans dans les médias : non la crise n’a pas sa cause dans la décadence morale des jeunes, la paresse des travailleurs abonnés aux 35h, la mentalité d’assisté des chômeurs et des bénéficiaires des aides sociales, le laxisme des magistrats, l’esprit dépensier des services sociaux de l’État et des politiciens de gauche, le parasitisme des étrangers, etc. », pousuit-il.

 « La crise s’explique parce que nous sommes sous la tutelle de traités européens qui organisent la libéralisation de l’économie et la concurrence de tous les travailleurs (…). Or le Front National est favorable au libéralisme économique, pro-capitaliste et défend un régime politique où le pouvoir exécutif sera encore renforcé ! Voilà les questions de fond qui devront être discutées et que le Front de Gauche adressera au candidat du Front National ! Nous ne laisserons donc rien passer, nous ne lâcherons rien, nous n’éviterons aucune confrontation ! A bon entendeur… », conclut Emmanuel Girod.

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