Fusion : Dijon n’est pas la seule capitale possible

Dans un communiqué, le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, tient à rappeler que les propositions formulées par le Conseil économique, social et environnemental de Bourgogne autour de la prochaine fusion sont « le reflet de l’ambition légitime de ce territoire. » Mais qu’un travail partenarial est bien engagé.

« Il n’est pas de mariage heureux que les mariages gagnant-gagnant. Toute autre voie serait condamnée à l’échec », rappelle Jean-Louis Fousseret, insistant ainsi sur le fait que « ce n’est qu’ensemble » que la Bourgogne et la Franche-Comté fonctionneront.

« Il ne faut […] pas ignorer la réalité du dynamisme de notre territoire, son potentiel et le rôle qu’il peut jouer en partenariat avec un territoire bourguignon qui serait bien seul s’il voulait seulement raisonner en termes hégémoniques. »

Le Grand Besançon : bientôt une communauté urbaine

Les actions déjà engagées par les élus des deux régions iraient d’ailleurs en ce sens avec l’idée de « se renforcer en coopérant plutôt que de s’affaiblir en s’affrontant, (de) répartir de manière équilibrée les fonctions administratives et politiques au profit de tous plutôt que déséquilibrer un ensemble en privilégiant l’un au détriment de l’autre ; (et de) préserver la proximité plutôt que de centraliser et s’éloigner des populations […] »

Et de conclure : « l’agglomération du Grand Besançon jouera pleinement son rôle dans un rapport équilibré avec l’agglomération du Grand Dijon. » Jean-Louis Fousseret entend d’ailleurs faire du Grand Besançon « une communauté urbaine » au même titre que le Grand Dijon.

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