Gendarmerie mobile : Jean-Louis Fousseret demande aux députés UMP de se battre

Il y a quelques semaines, maCommune.info se demandait pourquoi les élus de Besançon ne se battaient pas pour conserver l’escadron de gendarmerie mobile comme le faisaient les Alsaciens. La mobilisation de ces derniers a fait qu’ils ont obtenu gain de cause. L’escadron d’Altkirch dans le sud de L’Alsace est sauvé. A Besançon, on attend toujours la première réaction des élus UMP depuis l’annonce de la fermeture de l’escadron le 11 janvier.

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Dans un communiqué, le maire Besançon invite « Mesdames et messieurs les députés à continuer à se battre pour l’escadron de gendarmerie mobile de Besançon ! »
 
« C’est avec une grande surprise mais aussi satisfaction que j’ai appris ce matin la décision du Ministre de l’Intérieur de revenir sur la dissolution annoncée de l'escadron de gendarmerie mobile de Ferrette, en Alsace. Comme pour l’escadron 53/7 de Besançon, l’annonce de la dissolution de l’escadron de Ferrette avait provoqué l’émoi légitime des habitants et des élus locaux.
 
Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, a visiblement été convaincu par le volontarisme et les arguments du député-maire d'Altkirch, Jean-Luc Reitzer.
 
En dehors de toute considérations qui pourraient lier cette décision au contexte électoral et à la situation particulière de la Région Alsace, cette nouvelle est donc pour moi un signe d’espoir, puisqu’elle démontre que l’intervention de députés sur cette question n’est pas forcément vaine, contrairement à ce que m’écrivait la députée du Doubs Françoise Branget, par courrier en date du 27 janvier 2010 : « je suis comme vous très déçue de cette décision qui m’a été présentée comme irrémédiable ». De toute évidence, le caractère irrémédiable de ces décisions de suppression varie d’une région à l’autre...
 
Fort de ce signe encourageant, je demande donc aux députés Branget et Grosperrin de prendre attache auprès du ministre de l’Intérieur pour lui demander de réexaminer la situation de l’escadron de gendarmerie mobile de Besançon, comme il vient de le faire pour son homologue alsacien.
 
De mon côté, je saisis aujourd’hui même, une nouvelle fois, le Ministre, tout comme je demande ce jour également à M. le Préfet d’organiser une rencontre à ce sujet, avec la conviction qu’il n’est pas trop tard. Je reste en effet convaincu que si nous avons réellement la volonté de nous battre pour défendre nos territoires sans nous contenter de prises positions de principe, nous sommes encore en mesure de sauver notre escadron de gendarmerie mobile ! », écrit Jean-Louis Fousseret.
 
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