Gilet jaune frappé à Besançon : “Il n’y a pas d’images de violence policière” selon Castaner

vidéo • Interrogé par France 3 Provence Alpes Côte d’Azur, le ministre de l’Intérieur a commenté les images montrant un gilet jaune frappé avec un bâton de défense par un policier à proximité de la Cité U Canot en marge de la manifestation de l’acte XX des Gilets jaunes samedi 30 mars 2019 à Besançon.

Christophe Castaner à Besançon (illustration) © Alexane Alfaro ©

"Il n'y a pas d'images de violence policière" a indiqué Christophe Castaner mardi 2 avril 2019. "Quand les policiers sont chargés de dégager une manifestation, il y a des gestes qui peuvent se produire. Pour lever le doute, y compris parce que ce qui nous est rapporté, c'est que l'individu en question voulait se saisir d'une grenade à renvoyer sur les forces de l'ordre, j'ai demandé au préfet que l'IGPN soit saisie" a-t-il expliqué. "On ne peut pas d'un côté critiquer tout geste de chacun des policiers de France confrontés à des violences et ne pas parler de ce policier qui est toujours en réanimation depuis dix jours après être tombé sur la place de la République"

Une vidéo, réalisée par Emma Audrey, une journaliste des médias bisontins Média 25 et Radio Bip, montre l’homme marcher à reculons face à un policier qui a laissé tomber au sol ce qui semble être une grenade lacrymogène. Un autre policier arrive par le côté et lui assène un coup de matraque sur le côté de la tête. L’homme est ensuite montré, se tenant la tête et saignant fortement au niveau de l’arcade sourcilière.

L’homme frappé de ce coup de "bâton souple de défense" s’est présenté à la communauté de brigade de la gendarmerie de Roulans (Doubs) mardi et a porté plainte. Le préfet du Doubs, Joël Mathurin, a annoncé en début de semaine que l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait été saisie pour éclaircir les circonstances dans lesquelles le policier a fait usage de sa matraque contre le manifestant.

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