Grand Besançon : des vœux à l’heure de la mutualisation… et de la fusion

Pour la première fois, les vœux de la Ville et de l’agglomération ont été mutualisés. 900 personnes ont assisté ce mardi 13 janvier 2015 à Micropolis  aux vœux du maire et du président du Grand Besançon. Dans son discours, Jean-Louis Fousseret est notamment revenu sur les tragiques évènements de Charlie Hebdo et sur la question de la future capitale de la grande Région Bourgogne Franche-Comté. 

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Économies. L'heure est à la mutualisation entre le Ville et l'Agglomération. Pour preuve, cette cérémonie de vœux mutualisés. L'an passé, le coût global des deux cérémonies, ville et agglomération, atteignait 35.000 €. Pour 2015 cette seule cérémonie de vœux se facture aux alentours des 24.000 €. C'est toujours 11.000 € de gagner. 

Maintien des vœux 

Avant son discours aux forces vives de l'agglomération, Jean-Louis Fousseret a fait respecter une minute de silence après avoir rappelé que 30.000 citoyens étaient dans la rue samedi à Besançon. "Je me suis interrogé sur le maintien ou non de ces vœux. J'ai fait le choix de les maintenir, car j'aurais eu le sentiment d'accorder la victoire à ceux qui veulent faire peur et qui tuent…

Continuer à investir… 

Après avoir affirmer vouloir continuer à investir "pour continuer à être des acteurs de la croissance" malgré le contexte financier difficile et les baisses des dotations de l'État, le président du Grand Besançon affirmer haut et fort sa volonté de poursuivre et d'amplifier la construction de l'intercommunalité. 

Fusion Bourgogne Franche-Comté : "Rien ne dit que la capitale politique doit être la capitale administrative…"

Mais en 2015 c'est bel et bien la question de la capitale régionale avec la réforme territoriale avec la fusion Bourgogne / Franche- Comté qui sera sur toutes les lèvres. Pour Jean-Louis Fousseret, il s'agit d'une "mauvaise question". "Il ne convient plus de raisonner avec la question surannée d'une seule capitale, synonyme de centralisation (…) Je défends une répartition équilibrée des pouvoirs et des responsabilités (…) Soyons combatifs, constructifs et pas naïfs. Je suis très vigilant et nous défendons avec Marie Guite Dufay (présidente de Région) le droit à la dissociation, ce qui veut dire en clair que rien ne dit que la capitale politique doit être la capitale administrative…

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