“Grand Défi Biomédicaments”  : l’EFS de Besançon reçoit la labellisation du gouvernement

Recherche • La Plateforme d’innovations en biothérapies de l’établissement français du sang (EFS) de Besançon fait partie des six sites en France récemment labellisés « Intégrateur industriel du Grand Défi « Biomédicaments »
 

UMR de recherche mixte 1098 © EFS / Frédérique Plas ©

Les missions des intégrateurs sont multiples et notamment de booster la recherche par différents leviers en offrant un environnement propice à l'émergence de start-up issues des travaux de recherche et d'apporter aux porteurs de projets l'accès aux équipements de production de biomédicaments  : nouveaux systèmes d’expression cellulaire et a-cellulaire, contrôle en ligne, nouveaux équipements. En plus d'être un lieu de rencontres entre industriels, sociétés innovantes et laboratoires de recherche, ces intégrateurs devront apporter les compétences et outils requis en production d’anticorps, de vecteurs de thérapies géniques, de thérapies cellulaires, etc.

Concernant les thérapies cellulaires et géniques, il s’agit encore aujourd’hui de techniques peu industrialisées et optimisées. "Pour répondre à ces besoins, des progrès sont nécessaires" D'où la raison d'être de ce Défi.

A Besançon, l'EFS Bourgogne Franche-Comté héberge aux Hauts-du-Chazal une unité mixte de recherche 1098 'Interaction hôte-greffon-tumeur – ingénierie cellulaire et génique' dans laquelle sont associés l'INSERM, l'université de Franche-Comté et le CHRU. L'UMR a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes immunitaires et leurs dérèglements dans la survenue de maladies graves.  L'enjeu pour cette unité mixte de recherche (UMR) est de travailler sur de

nouvelles approches en thérapie cellulaire et génique. C'est l'utilisation de cellules pour générer un effet thérapeutique. Le deuxième axe est la modulation du système immunitaire, "c'est-à-dire, la possibilité d’augmenter l’activité du système immunitaire pour éliminer une tumeur ou la possibilité d’empêcher le système immunitaire de rejeter un greffon"

La plateforme de production de médicaments de thérapie innovante (MTI) a été inaugurée au novembre 2015 à Besançon. Elle  travaille autour de trois axes

L'UMR  est constituée de deux équipes. La première est dédiée à la recherche en transplantation et transfusion. La seconde travaille sur la cancérologie et les thérapies innovantes. L'unité est dotée "d'un laboratoire de transfert en ingénierie et biologie cutanée ayant pour objectif de développer des substituts, une plateforme de transfert en thérapie cellulaire et génique dont le but est de développer des nouvelles approches thérapeutiques dans le domaine de la thérapie cellulaire et génique, et une plateforme de biomonitoring réalisant le suivi des patients traités par de nouvelles thérapies" (Source)

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