Grève Ginko : le soutien du Front de Gauche

Le Front de Gauche tient à affirmer « son soutien dans la bataille que les employés et ouvriers des transports ont engagé à Tours, Orléans, Blois, Lille, Toulouse, Poitiers, Besançon, etc. pour réclamer de meilleures conditions de travail et des salaires décents »

« Qu'il s'agisse de Vitalis, Keolis, Tisséo, etc., cette lutte offre le banal exemple des tendances naturellement accumulatrices du capitalisme, qui ne consent à partager la richesse produite par les travailleurs que si ceux-ci s'organisent pour créer un rapport de forces favorable.

Ainsi, l'entreprise de transports urbains Keolis se vante devant ses actionnaires de résultats financiers remarquables : 74% de hausse des bénéfices nets entre 2009 et 20101, un résultat net qui s'établit en 2010 à 43,5 M€ contre 39,7 M€ en 20092. Mais dans le même temps, on observe ici et là que des économies sont réalisées sur les salaires et sur les primes annuelles des conducteurs de bus (des baisses atteignant 90%, passant subitement de 1 350 euros à 150 euros !) », peut-on lire dans un communiqué.

Pour le Front de Gauche, « les syndicats ne réclament pourtant pas l'impossible : premièrement une augmentation des salaires entre 3 et 4% selon les villes afin de pouvoir rattraper et suivre l'inflation, et qui ne soit pas étalée sur l'année, comme le veulent les différentes directions, mais franche. Deuxièmement des aménagements quant aux conditions de travail qui se dégradent : mal de dos, douleurs aux épaules, au cou, fatigue, mal de tête, stress, troubles du sommeil, irritation, dégoût du travail, etc. dus à l'irrégularité des horaires, à la pénibilité propre aux services de nuits, des vendredis et samedis soirs, au resserrement des horaires de travail et à l'amplitude des journées de travail, à la restriction des journées de récupération, au déficiences ergonomiques des cabines, etc. et surtout au mépris avec lequel ces revendications sont traitées au sommet ! ».

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