Grève SNCF : “Une réforme en profondeur est nécessaire” selon EELV

Les vice-présidents EELV, délégués aux transports des régions Franche-Comté, Poitou-Charentes, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d’Azur souhaitent apporter leur position à propos du projet de réforme ferroviaire examiné mardi 17 juin par l’Assemblée Nationale. Pour eux, « le système ferroviaire actuel est à bout de souffle », « Une réforme en profondeur est donc nécessaire »…

Pour Alain Fousseret, vice-présidente région Franche-Comté, Françoise Coutant, vice-présidente région Poitou-Charentes, Pierre Serne, vice président région Ile-de-France, Jean-Yves Petit, vice-président région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, "le système ferroviaire actuel est à bout de souffle, tant pour des raisons d’efficacité que sur le plan budgétaireLes usagers de la SNCF, et les Régions comme autorités organisatrices de transport, souffrent depuis trop longtemps de ces dysfonctionnements et de ces incertitudes. Une réforme en profondeur est donc nécessaire".

Ils soulignent également les efforts consacrés depuis 1998 par les Régions pour développer un service public ferroviaire de qualité et leur attachement à le défendre.

"La réunification de la SNCF, l’opérateur, et de RFF, le gestionnaire du réseau au sein d’un grand groupe public, est déjà une avancée majeure, de même que le pilotage du dispositif par l’Etat. Ce projet de loi va dans le sens d’un groupe intégré et il n’est pas prévu dans ce texte d’ouverture à la concurrence. Il y a, cependant, des améliorations à apporter à ce projet de loi, ce à quoi nous travaillons au sein de l’Association des Régions de France en proposant des amendements substantielsnotamment via le groupe des écologistes de l’Assemblée Nationale".

La place des régions, qui contribuent financièrement "très massivement" au système ferroviaire, "devrait ainsi être renforcée dans la gouvernance de l’établissement de tête où devraient être regroupées les principales fonctions stratégiques du groupe". De même, Françoise Coutant, Pierre Serne, Alain Fousseret et Jean-Yves Petit soutiennent-ils "une véritable unité du cadre social au sein du groupe public et la nécessité d’un versement transport aux régions afin d’assurer les investissements nécessaires à la modernisation et au développement du réseau existant".

Enfin, ils insistent sur la défense et la pérennité du service public "comme les Régions l’ont toujours fait" selon le comité.

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